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Une nécro chasse l’autre

Pierre Mauroy a rendu un dernier service au Parti socialiste en mourant le lendemain de la mort de Clément Méric, assassiné par des brutes fascistes.

Les médias ont pu rapidement cesser de faire de la publicité au mouvement libertaire et à l’antifascisme.

Et reprendre avec délectation la pub pour les petits Führers français, Ayoub et autres Gabriac, devenus des stars de la télé.

Merci aux média-menteurs de brancher les chefs nazillons sur leurs futures troupes qui seront bien utiles au gouvernement lorsque la bande à HollandAyrault s’avisera de mettre en pièces les retraites et quelques autres conquêtes sociales dignes d’être muséifiées à l’occasion du 150e anniversaire du SPD.

Même si Mauroy, à côté du pâle Zayrault, apparaît encore comme un social-démocrate à l’ancienne, qui, une fois au gouvernement avec Mitterand, a réalisé quelques réformes encore “progressistes”, jusqu’au tournant de la rigueur qu’il a pris avec son maître, on ne peut oublier que dès 1982, il a, selon une vieille tradition coloniale, dénoncé les “grèves islamistes dans l’automobile“.

Après quoi, le Front national n’a eu qu’à donner du corps à la politique socialiste islamophobe.