Un gouvernement élu légalement renversé par l’armée, ça porte un nom, c’est un putsch. Mais ce coup d’État présente quelque particularité. Car il a eu lieu alors que des millions d’Égyptiens s’étaient mobilisés à nouveau, les mêmes en partie que ceux qui avaient fait tomber Moubarak. Et comme dans la première phase de la révolution permanente égyptienne, l’armée avait choisi de lâcher Moubarak pour appuyer, en apparence la révolte, cette fois-ci encore le scénario se reproduit.

Cela doit faire comprendre qu’au delà des types de régimes qui se succèdent en Égypte, ce qui compte pour l’armée et détermine son action, c’est la conservation de son pouvoir principalement économique dans le pays, et donc de l’ordre capitaliste. Toujours présente en coulisses, quel que soit le gouvernement, capable de réprimer la population comme elle l’a fait souvent, et enciore récemment pratiquant des “tests de virginité” sur les femmes égyptiennes, elle semble vouloir à nouveau déléguer l’apparence du pouvoir politique à des civils dont le pro-américain Baradéi.

On vient d’assister à la seconde phase de la révolution égyptienne. Ne doutons pas qu’une troisième au moins sera nécessaire pour qu’enfin le peuple soit lui-même au pouvoir! Et on verra alors l’armée tirer sur le peuple sans aucune hésitation…

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