Le MRAP dépose plainte et demande une condamnation exemplaire. Les mots, les théories, la sémantique qui présentent des composantes de notre société comme des occupants, s’apparentent à la prose des journaux antisémites des années 1930-1940.
Quand Marine le Pen, le vendredi 10 décembre 2010, a comparé les prières de rue des musulmans à une occupation nazie, elle s’inscrivait déjà dans cette rhétorique haineuse. C’est d’ailleurs pour ce motif que le Parlement Européen a décidé de lever son immunité parlementaire.
Quand Jean-Marie Le Pen, le jeudi 4 juillet 2013 à Nice , présente les Roms comme des envahisseurs et qu’il ajoute à leur propos, qu’il s’agit d’une présence « urticante et odorante ». nous y voyons la résurgence de la haine raciste des journaux de la collaboration “je suis partout” ou” Gringoire”.
Devant la multiplication de ces déclarations racistes et leur effet dévastateur lorsqu’elles émanent des personnalités publiques, le MRAP – qui dépose plainte pour injures racistes, – demande à ce qu’il soit prononcé, à l’encontre du multirécidiviste Jean-Marie Le Pen, une condamnation exemplaire.
Le MRAP sera représenté pour cette procédure par Maître Pierre Mairat, avocat à la cour d’appel de Paris.
Paris, le 5 juillet 2013
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