1. Quelques outils militants

Bonjour,

En quelques jours, nous avons dépassé les 4 000 signatures. Il est plus que probable qu’une écrasante majorité de socialistes sont en accord avec notre exigence « pas un trimestre de plus, pas un euro de moins »… pour ceux qui vivent de leur travail. C’est cette majorité qu’il faut montrer pour faire comprendre que rien n’est joué, pour favoriser la mobilisation et opposer cette première exigence du peuple de gauche à celle du Medef qui se résume en « pas un euro de moins »… pour ceux qui vivent de leur capital et « beaucoup d’euros en plus » pour les assurances privées.

Pour montrer la majorité que nous représentons, nous devons faire campagne. Propositions :

envoyer le texte de l’appel et l’adresse du site à tous les socialistes que nous connaissons pour les inciter à signer : les petits ruisseaux font les grandes rivières ;
réunir les signataires de la fédération socialiste départementale pour organiser la campagne départementale : faire connaître, faire signer et informer les parlementaires de gauche ;
faire connaître l’appel par communiqué ou conférence de presse : le communiqué ci-joint peut être repris, tel quel ou modifié en fonction des discussions entre signataires du département ;
faire connaître, discuter et signer l’appel et le communiqué dans les sections socialistes : la mobilisation des socialistes est décisive dans la construction du rapport de forces ;
éditer un tract, par exemple sur le modèle ci-joint : au recto, le texte de l’appel et, au verso, les premiers signataires du BF 64, les signataires du BN et du CN, les signatures départementales dans l’espace laissé libre, puis en bas le communiqué ;
distribuer le tract dans le rassemblement de départ des manifestations du mardi 10 septembre, avant que la manifestation ne s’ébranle ;
co-organiser, avant la fin du mois, des réunions publiques de la gauche pour y exprimer notre point de vue, parmi la diversité de ceux qui y seront représentés…

C’est nous, socialistes, peuple de gauche, qui avons installé au pouvoir ce gouvernement, c’est notre gouvernement. C’est à nous qu’il doit obéir, pas au Medef ! Quand il déraille, c’est à nous de le remettre sur les bons rails, la souveraineté émane du peuple. Mobilisés, nous nous ferons obéir.

Amitiés socialistes,
Pierre Ruscassie
initiateur de l’appel de « socialistes pour les retraites contre tout nouveau recul » http://www.socialistes-pour-les-retraites.fr/

Vous pouvez télécharger un modèle de tract dont le verso comporte un quart de page libre pour les signatures départementales ici : http://www.socialistes-pour-les-retraites.fr/wp-content/uploads/2013/09/tract-local-sans-communiqué.pdf

Ou télécharger une version comprenant un modèle de communiqué, placé sous les signatures, ici : http://www.socialistes-pour-les-retraites.fr/wp-content/uploads/2013/09/tract-local-avec-communiqué.pdf

2. Communiqué de presse des signataires socialistes de Saint-Denis (93) sur le projet de loi du gouvernement portant sur les retraites

Nous, militant-e-s socialistes dionysien-ne-s, signataires de l’appel « Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins » qui a recueilli plusieurs milliers de signatures au sein du Parti Socialiste en quelques semaines, affirmons que le projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement mardi 27 août 2013 n’est pas acceptable en l’état.

Certes, certaines mesures contenues dans ce projet constituent des éléments de progrès, au service de la justice et de la lutte contre les inégalités : prise en compte de la pénibilité pour tous les salariés, des modes de calcul plus favorables pour les salariés à temps partiel (souvent des femmes), des validations de trimestres pour les jeunes entrant sur le marché du travail (pour les périodes d’alternance et d’apprentissage). Des éléments de ce type n’ont jamais fait partie des réformes engagées par la droite, à commencer par la réforme Sarkozy de 2010.

Cependant, d’une part, le projet présenté par le gouvernement Ayrault avalise la réforme Sarkozy de 2010 qui a repoussé l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans et a allongé la durée de cotisation pour prendre une retraite à taux plein. Sur ce plan, le projet gouvernemental prolonge la réforme Sarkozy que le PS avait pourtant combattu au Parlement et dans la rue. D’autre part, il propose un nouvel allongement de la durée de cotisations (un trimestre tous les trois ans de 2020 à 2035). Par là il envoie un message à la jeunesse lui disant qu’elle n’aura plus de retraites dans le cadre d’un régime par répartition. Cette mesure se traduira par une baisse du montant des pensions pour ceux, et surtout celles, qui ne pourront atteindre le nombre d’annuités requis.

Par ailleurs, le projet gouvernemental propose une augmentation des cotisations sociales salariales et patronales mais le gouvernement a promis au patronat de rembourser cette augmentation sous forme de diminution des cotisations famille. Les salariés seront donc appelés à refinancer les allocations familiales. Cette mesure et cette promesse portent atteinte au pouvoir d’achat des salariés et reviennent à accéder à la demande du patronat de penser le travail uniquement comme un coût.

Ce projet représente donc au total un exercice d’ équilibriste dangereux. C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des socialistes à agir, au parlement comme dans la rue, pour modifier ce projet, néfaste en l’état pour les salariés. Nous les appelons à participer le plus massivement possible à la manifestation syndicale du 10 septembre.

Teddy Ambroise, Philippe Brard, Carole Chotil-Rosa, Christophe Delgery, Cyril Gispert, Mathilde Lelièvre, Sébastien Linden, Marion Oderda, Françoise Perrot