Le Conseil général vient de recruter 4 contrôleurs en charge du RSA.

A travers ce geste, le Conseil Général (CG) prend la lourde responsabilité de réactiver, dans une période difficile pour tous les exclus du système, pour toutes les victimes de la mondialisation, de la spéculation, des plans sociaux, un vieux cliché : « le pauvre est un fraudeur ». Pire encore, cette approche, par le CG, d’une situation très dure pour ceux qui la subissent alimente en filigrane une pensée encore plus perverse « le pauvre est responsable de sa propre situation ».
C’est tout bonnement écœurant !

Demain, au regard du contexte actuel, personne (y compris les fonctionnaires) n’est à l’abri de la dégringolade sociale…
Que ferons-nous demain si nous sommes nous mêmes, ou des membres de notre famille
dans une telle situation ? Comment vivrions nous le fait que les politiques qui sont censés nous représenter nous tournent le dos, pire nous stigmatisent?
C’est une double peine que le CG inflige aux plus démunis… Ils doivent survivre avec très peu de moyens et ils doivent continuellement se justifier au regard de l’opinion publique.

La CGT du Conseil général mène un combat courageux, que la CGT-CUS soutient résolument. La CGT combat l’esprit de délation que le Conseil Général tente d’instaurer. Attention à cette tentation… l’histoire a démontré où cela mène!”

La Lettre de l’Adhérent 9.12.2013