Le préfet du Bas-Rhin a présenté la préfectorale cet après-midi au Club 3, rue Hirschler, devant une salle comble et des personnalités comme Jean Waline, Olivier Bitz et Daniel Hoeffel.
La première question du public a porté sur le nom de la promotion du préfet, à l’ENA, Louise Michel.
On verra comment après un pseudo hommage furtif à la révolutionnaire anarchiste et féministe, le préfet Bouillon, ex-directeur de cabinet de Claude Guéant (en garde à vue en ce moment…) croit s’en sortir en évoquant une surconsommation d’alcool lors de cette soirée!
A part ça, de son long exposé, on a retenu la dure vie des femmes de préfets, contraintes de vivre dans des rideaux qu’elles n’ont pas choisis, des problèmes de petites cuillers à partager avec les Conseils généraux, au moment de la loi de décentralisation, et, plus sérieusement,l’annonce sans fard de la re-concentration du pouvoir de l’État par rapport aux collectivités territoriales, avec l’exemple donné des “rythmes scolaires” dont il a assuré qu’ils seront installés partout, puisque c’est la loi. Et il en va de même dans tous les domaines d’intervention des préfectures…
Promotion Richelieu eût été plus appropriée quand même…
Bon vent vers 2014