Le préfet du Bas-Rhin a présenté la préfectorale cet après-midi au Club 3, rue Hirschler, devant une salle comble et des personnalités comme Jean Waline, Olivier Bitz et Daniel Hoeffel.

P1270931

La première question du public a porté sur le nom de la promotion du préfet, à l’ENA, Louise Michel.

On verra comment après un pseudo hommage furtif à la révolutionnaire anarchiste et féministe, le préfet Bouillon, ex-directeur de cabinet de Claude Guéant (en garde à vue en ce moment…) croit s’en sortir en évoquant une surconsommation d’alcool lors de cette soirée!

A part ça, de son long exposé, on a retenu la dure vie des femmes de préfets, contraintes de vivre dans des rideaux qu’elles n’ont pas choisis, des problèmes de petites cuillers à partager avec les Conseils généraux, au moment de la loi de décentralisation, et, plus sérieusement,l’annonce sans fard de la re-concentration du pouvoir de l’État par rapport aux collectivités territoriales, avec l’exemple donné des “rythmes scolaires” dont il a assuré qu’ils seront installés partout, puisque c’est la loi. Et il en va de même dans tous les domaines d’intervention des préfectures…