Tout ce que nous croyons savoir sur la mendicité dans nos villes en général, et sur les mendiants roms en particulier, est faux. Fausse, l’idée des réseaux qui exploitent les mendiants. Fausses, nos représentations des gains de la mendicité. Complètement fausse, notre vision de l’identité des Roms… C’est ce qui ressort d’une étude de terrain menée dans le canton de Vaud par les sociologues Jean-Pierre Tabin (de la Haute Ecole de travail social et de la santé EESP Lausanne), René Knüsel (de la Faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne) et Claire Ansermet (de la Haute Ecole de santé Vaud). Les résultats de la recherche, exposés dans un ouvrage* publié avec le soutien du Pôle de recherche national LIVES et de la HES-SO, montrent que nos représentations actuelles sont en porte-à-faux avec la réalité – et qu’elles s’enracinent. au contraire, dans un lointain passé…

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