Le rassemblement des antifascistes place Kléber à Strasbourg s’est déroulé dans une certaine confusion au début, due à la volonté de Justice & Libertés de conserver le monopole d’un antiracisme PS-compatible.
Diaporama
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Alors que le cortège unitaire se formait d’un côté de la place, J & L partait ostensiblement de l’autre côté. Parmi eux, on voyait, chose rare, des drapeaux de l’UNSA, qu’on ne voit pas habituellement en ces lieux, du SGEN-CFDT aussi. Les anciens du PCF partirent d’un côté et les Jeunesses communistes de l’autre.
Ali Rastegar avait rameuté le ban et l’arrière ban des antiracistes proches de la social-démocratie, comme l’atteste ces consignes du 18 mars:
”
Non à la division du front antifasciste
Fin 2013, un collectif antifasciste grec a lancé un appel à la
mobilisation internationale contre le racisme et le fascisme. Justice & Libertés y a immédiatement répondu et lancé un appel, signé par une trentaine d’organisations, à la mobilisation pour le 22 mars 2014.
Malheureusement, une organisation crée la division au sein du front
antifasciste en appelant à une manifestation le même jour, au même
endroit, à la même heure que Justice & Libertés, mais avec un parcours différent.
Nous appelons à nos sympathisants à ne pas se laisser entraîner dans cette entreprise de récupération et de rester groupés derrière la banderole de Justice & Libertés.
Comité de vigilance”
De l’autre côté, le NPA, Attac, la Gauche anticapitaliste et un cortège libertaire se dirigèrent vers la place de l’Homme de Fer.
Certains hésitants restaient entre les deux.
Finalement le cortège antifasciste radical reprit la tête de l’ensemble des manifestants au milieu de la rue du 22 Novembre sous le regard inquiet de Rastegar.
Rue de l’Ancienne Douane, J & L plia ses banderoles pendant que la tête du cortège alla jusqu’à la place Kléber pour dissoudre la manifestation.
D’autres manifestations antifa sont d’ores et déjà prévues en avril, en particulier pour ne pas laisser la rue aux anti mariage pour tous et autres cathos intégristes et fachos divers.
[…] A Strasbourg, malgré les tentatives de magouilles et de division des réformistes plusieurs centaines de manifestants ont pu faire entendre la voix d’un véritable antifascisme radical (explications, photos et nombreuses vidéos ici) […]
Autre bon conseil : commencez par balayer devant votre porte.
pour avoir cuisiné du chou ce soir, je cite la recette: il faut d’abord enlever les feuilles flétries… J’ai rarement lu un conseil aussi avisé !
Il y a deux petits dictateurs locaux à la tête de collectif et comité devenus des coquilles vides par leurs soins et qui, pour assurer leur maintien en place fricottent avec le pouvoir local. Nous connaissons par coeur leurs méthodes de sabotage, division et délation. Ils portent une lourde responsabilité politique et historique dans la sape du mouvement antiraciste et antifasciste à Strasbourg. Ils est temps qu’ils soient dénoncés à la mesure du mal qu’ils causent.
Plus un mensonge est gros et répété, et mieux il passe…J&L n’est ni “l’ami” du PS, ni celui d’EELV. Il est l’ami de ceux qui partagent sa charte et son combat. Point.
tu sembles ne pas voir que les idées de l’extrême-droite et le racisme ne sont pas, encore une fois, hélas, l’apanage du FN ou de l’extrême-droite: ce n’est pas Marine Le Pen qui expulse les immigrés, c’est Valls; ce n’est pas le FN qui met les Roms dans un camp, c’est la Ville de Strasbourg
quand on a entendu certains élus du PS ou EELV, ou des fonctionnaires chargés d’appliquer leur politique, parler des Roms, on ne croit pas à l’antifascisme de leurs amis de Justice & Libertés
Alors là, ça dépasse les bornes ! Après ces tentatives répétées de salir Justice & Liberté sur ce blog, voilà qu’on passe au sordide d’une dénonciation indigne. Je suis écœurée. Mais qu’est-ce que tu imagines ? Que vous, les “antifa radicaux”, à 40 ou 50 au grand maximum, allez faire fuir de terreur les fachos ? Que c’est ainsi que vous allez changer les mentalités ?.Non, ce n’est pas ainsi qu’on agit politiquement, comme le dit Misha. Soit on tente de construire un mouvement LARGE contre le racisme et les discriminations de toute sorte, avec tous ceux que nous arriverons à convaincre et qui voudront s’y joindre, capable de proposer des alternatives à ce système destructeur, soit on choisit de rester un groupuscule braillard, isolé, totalement inefficace mais sûr de détenir LA vérité. On voit où mène le second choix : à la division de forces déjà faibles et, pire, à l’indigne.
les amis des élus PS-EELV de la ville qui enferment les Roms dans un camp ne combattent par le fascisme ni le racisme qui ne sont hélas pas l’apanage de l’extrême-droite, ni de la droite…
“Finalement le cortège antifasciste radical reprit la tête de l’ensemble des manifestants au milieu de la rue du 22 Novembre sous le regard inquiet de Rastegar qui alla jusqu’à s’en plaindre auprès de la police!”
Aux rédacteurs de ce papier.
Ça, vis à vis d’Ali Rastégar c’est franchement sale! J’ai peur que ce soit la traduction d’un manque de jugement politique, d’une dérive irresponsable qui sent le soufre et pire encore. Indigne!
La veille des élections municipales un coup de pouce à la droite extrême que vous dites combattre. Reprenez-vous camarades, un peu de lucidité vous vous trompez d’ennemi, c’était les fachos que vous veniez combattre.
Quel gâchis !
Salutations républicaines, Micha Andreieff