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http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6865

Dans un texte intitulé « Gueule de bois », le comédien et membre de la Coordination des intermittents et précaires, Samuel Churin, ne s’attarde pas seulement sur les annexes 8 (techniciens) et artistes (10) de l’Unedic. Ce 22 mars est « un jour de colère et de tristesse », dit-il : « Les conditions mêmes de ces “négociations” sont scandaleuses. Le Medef y est tout puissant : tout se passe dans son siège parisien et les seules propositions discutées sont les siennes. En fait de négociations, ce ne sont qu’interruptions interminables de séance leur permettant des conciliabules de couloirs et des arrangements bilatéraux hors de la salle, acceptés par tous les syndicats, à l’exception de la CGT, restée, elle, à la table des négociations sans voir personne ! Hier, vendredi, les négociations communes n’auront duré, au final, qu’un quart d’heure ! ».

Samuel Churin ajoute : « L’accord impose encore une régression des droits de tous les salariés fragiles qui cotisent, les chômeurs, les précaires (…). Ce sont 400 millions d’euros d’économie sur le dos des chômeurs. En période de crise, c’est un massacre », écrit-il.

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/03/22/intermittents-et-precaires-entendent-rester-sur-le-carreau-du-temple_4387830_3246.html