Communiqué de l’union syndicale Solidaires
Le discours de François Hollande et la nomination de Manuel Valls, démontrent à quel point cette majorité gouvernementale assume pleinement les dégâts économiques et sociaux que produit sa politique libérale et d’austérité. François Hollande ne tient pas compte du rejet de cette politique, qui s’est notamment exprimé dans les urnes ces deux derniers week-ends. La politique menée depuis presque deux ans s’inscrit pleinement dans la continuité des politiques libérales menées par la Droite précédemment : elle est contestée par une majorité de salarié-es, chômeurs-euses, et retraité-es.
François Hollande persiste sur le pacte de responsabilité au profit des capitalistes (actionnaires, banquiers, patrons…) et dont les effets sur l’emploi sont nuls. Cela fait des décennies que les gouvernements successifs, assistent le patronat à coups d’exonérations de cotisations sociales et fiscales, et que dans le même temps le taux de chômage explose, que les licenciements massifs continuent.
Le soit-disant pacte de « solidarité » annoncé confirme un grand mépris pour les couches populaires qui ne demandent pas l’aumône mais une véritable répartition des richesses, qui passe notamment par une augmentation du SMIC, du point d’indice dans la Fonction publique, et une politique fiscale plus juste.
Quant à la nomination de Manuel Valls, c’est une véritable provocation à l’égard des citoyen-nes, des associations, des organisations syndicales, qui se battent depuis des années pour l’égalité des droits, sans distinction de nationalité.
Quel que soit le Premier ministre, l’Union syndicale Solidaires maintient ses revendications, sa volonté de participer à la construction d’une société différente et appel à l’unité des forces syndicales qui agissent pour la transformation sociale.
Aucun commentaire jusqu'à présent.