Bernard Friot à la libriarie Kléber à Strasbourg le samedi 26 avril à 11H 30
Bernard Friot, Sociologue et économiste.
Professeur émérite à Paris Ouest Nanterre.
Animateur du réseau Salariat
www.reseau-salariat.info
A l’invitation des Oubliés de l’ Histoire du Cercle Menachem Taffel, il interviendra à la librairie Kléber le samedi 26 avril 2014 à 11H30
Ce sera l’occasion de lui attribuer le 8 ème Prix Véronique Dutriez.
« Salaire à vie et copropriété d’usage des entreprises *, seule alternative aux réformes menées au nom de la crise”.
La critique du capitalisme doit s’accompagner d’un projet alternatif susceptible d’apporter des définitions opérationnelles, d’être porté par des organisations sociales, puis de se transformer en politique publique.
Bernard Friot, analyste de l’histoire de la protection sociale et des politiques sociales en Europe, montre comment, en nous appuyant sur les grandes conquêtes salariales que sont la cotisation et la qualification, nous pouvons attribuer à tous un nouveau droit
politique.
Chacun, à sa majorité, pourra disposer d’une qualification personnelle, c’est à dire d’un salaire à vie avec une carrière salariale, de la co-propriété d’usage de ses lieux de travail et de la participation à la délibération des caisses d’investissement collectant une cotisation économique en remplacement du profit.
Ainsi seront supprimés la propriété lucrative et le marché du travail, et nous pourrons enfin travailler.
Une des étapes vers ce droit nouveau est la revendication d’attribution à vie, à 55 ans, au moment du départ à la retraite, du meilleur salaire (quelle que soit la durée de cotisation), pour engager une seconde carrière d’un travail libéré du chantage à
l’emploi, des actionnaires et des prêteurs.
Mais on débattra aussi, par ex, du salaire des étudiants, du maintien du salaire pendant la recherche d’un nouvel emploi, de l’attribution automatique aux salariés de la co-propriété d’usage des entreprises menacées de fermeture.
· Services publics, cabinets médicaux et d’avocats compris.
Discutant : G. Y. Federmann
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