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Le vote aux européennes? Un vote de classe dévoyé.

C’est la division qui explique qu’en France, le Front de gauche ne perce pas, alors qu’en Grèce, son équivalent Syrisa remporte un succès.

La solution? S’unir, s’allier.

C’est le sens de l’édito de Denis Siffert.

Mais pourqui ne cite-t-il pas les autres forces de gauche radicale aussi faibles soient leurs résultats dans les urnes? Lutte Ouvrière, le Nouveau Parti Anticapitaliste? Sans oublier les libertaires qui ne votent pas?

Maintenant que Marine Le Pen, en bonne technicienne de surface, a fait le ménage, en dégageant le PS et l’UMP, le champ politique est en jachère.

Il s’agit de lui disputer la suprématie idéologique sur des millions de citoyens, français et étrangers.

A la vraie gauche, anticapitaliste, internationaliste, féministe, anti-impérialiste, de disputer ce terrain aux néo-fascistes du FN et à leurs supplétifs “identitaires” qui ne sont que les serviteurs avancés du néo-libéralisme européen, comme on a pu le voir en Ukraine où les Européistes avaient pour bras armés des milices d’extrême-droite et même néo-nazies, à l’image de Aube Dorée en Grèce.
Sc.b.J

http://www.politis.fr/Nos-raisons-d-esperer,27163.html