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Les Dernières Nouvelles d’Alsace de ce mardi 10 octobre publient un bilan d’un an de fonctionnement des Conseils de Quartiers mis en place par la municipalité PS-Verts.

Dans la présentation de l’interview du 1er adjoint au maire, Robert Hermann, on lit que “la machine ne tourne pas exactement comme on l’espérait.

A la question de savoir “si les CQ ne servent pas d’alibi “, Hermann répond qu’ils “ne sont pas des gadgets“.

Les exemples qu’il donne , “sens unique” ou pas, rue du Faubourg de Pierre, “espace de détente pour les enfants” autour de l’église Saint Pierre le jeune catholique, sont la preuve que les Conseils s’occupent surtout, non pas seulement de ” la propreté des rues” (entendre: les crottes de chiens) mais pourtant de strictes questions de proximité.

C’est le conseil municipal qui décide, pas le conseil de quartier.” Au moins les choses sont claires!

DNA: “Les trois quarts des conseillers tirés au sort démissionnent ou ne viennent pas aux réunions“.

Robert Hermann répond que “le vrai problème c’est le temps.

Il touche dans le mille!

A l’époque où la municipalité de droite avait installé, elle aussi, des conseils, – nous y participions dans le quartier des Poteries-, on avait déjà fait remarquer que ceux qui prétendent donner du pouvoir aux citoyens, sans se préoccuper du temps de travail et de transport, ni du temps des activités domestiques ou culturelles et récréatives des gens, autrement dit, sans porter une revendication de baisse drastique du temps de travail, hebdomadaire, mensuel, annuel, permettant une réelle activité de citoyens, se moquent du monde.

Les conseils ne sont pas constitués de membres d’associations pourtant actives dans les quartiers. Selon Hermann, elles ont leur “ intérêt spécifique “, mais il donne la préférence à “l’expression individuelle des habitants“, comme si l’intérêt général se trouvait de facto mieux exprimé par les individus (abstraits, car sortis de tout contexte) que par des groupes représentatifs.

Il est incroyable d’entendre Robert Hermann, un “socialiste”, se plaindre de ce que ” On a vu des associations prendre les conseils comme porte-voix pour les luttes qu’elles mènent ailleurs.

Et alors? Rien de plus normal. Préfère-t-il qu’elles manifestent comme des agriculteurs?

La démocratie de proximité est une aventure qui n’en est qu’à ses débuts“, conclut l’interviewé.

Sur une telle fausse piste, loin d’une réelle démocratie participative, c’est à dire la démocratie directe, où ceux qui débattent, décident et agissent pour faire aboutir leurs décisions, comme l’expérience en a été faite à Porto Alegre, par exemple, on est sûr que le chemin ne mènera nulle part.

Mais ce n’est pas à de pseudo “socialistes” qu’il faut en demander autant. Qu’en pensent leurs amis et néanmoins concurrents Verts?


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Strasbourg, le 6 octobre 2009

Communiqué de presse

Le dernier conseil municipal a voté à l’unanimité l’application de la taxe d’habitation sur les logements vacants de plus de 5 ans (THLV) à Strasbourg. Le travail conjointement réalisé par : le Droit Au Logement 67, Justice et Libertés, la Ligue des Droits de l’Homme, le Nouveau Parti Anticapitaliste, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, le Parti des Verts- Strasbourg, le Réseau Éducation Sans Frontières, SDF Alsace, l’Union Régionale pour l’Habitat des Jeunes Alsace, et les 2 réunions publiques tenues ont, à n’en pas douter, stimulé cette prise de décision.

A partir du 1er janvier 2010, les propriétaires des 1 870 logements vacants de plus de 5 ans, recensés par les services fiscaux, seront tenus de s’acquitter de cette taxe. Cette mesure sera une incitation certaine à relouer ces logements.

Mais si cette mesure n’est pas aussitôt suivie par la mise en place de l’outillage technique permettant le travail souvent complexe de réhabilitation, elle risque de rapidement s’enliser à l’instar de ce que sont les lois votées sans que les décrets d’application soient pris.

Pareillement pour que la THLV porte ses effets elle a besoin d’un outil technique pour faciliter et engager les réhabilitations nécessaires. C’est l’enjeu du débat de notre prochaine et troisième réunion publique.

Nous nous sommes efforcés d’esquisser la maquette de ce que pourrait être un outil qui pourrait assurer la promotion et la mise en œuvre de ces rénovations. Il s’agit maintenant d’en débattre avec la Ville.

Nous vous invitons donc à vous joindre à nous pour ce débat qui se tiendra le

10 octobre, de 10h00 à 12h00,

au Cardek, place des Orphelins.

Monsieur Philippe BIES, adjoint au Maire chargé du logement, nous a assuré de sa présence.