Quand elle a découvert la faculté de psychologie a Strasbourg avec un enseignement tellement différent par rapport a son pays, c’était une désillusion. Cependant, elle a entrepris ses études avec enthousiasme et elle a tout fait pour réussir son diplôme pour ne pas décevoir sa famille.
Mais après trois ans marques par l’échec, Nadia a compris qu’elle n’est pas faite pour les études scientifiques, même si la dernière année elle a validé pratiquement toutes les matières. Ayant toujours eu une passion pour les langues, elle a finalement décide de changer le type d’études et elle s’est inscrite en 2009 a la faculté des langues étrangères appliquées. Elle finalement trouvé sa voie, elle suit les études pour lesquelles elle a beaucoup de passion ce qui s’est déjà traduit en très beaux résultats en premier semestre.
Seulement voilà, la décision du Préfet de ne pas renouveler son titre de séjour “étudiant” a mis fin a ses espoirs. Elle croyait avoir finalement trouvé son chemin qui est maintenant barré par ce refus, tellement banal pour la Préfecture mais très traumatisant pour une
étudiante.
Ainsi, après avoir tenté en vain un recours contre la décision du Préfet au Tribunal Administratif, Nadia se trouve aujourd’hui en situation irrégulière. Elle risque d’être arrêtée a tout moment et expulsée vers son pays. Mais elle continue courageusement ses études et malgré la peur d’arrestation elle vient tous les jours à l’Université afin de suivre ses études tellement importantes pour elle
et pour son futur.
Réseau Université Sans Frontières exige la régularisation de Nadia afin qu’elle puisse poursuivre ses études à Strasbourg sans crainte permanente d’être arrêtée.
Venez soutenir Nadia lors d’un rassemblement:
Jeudi 4 mars 2010 a 17h sur les marches de l’Opéra, devant l’Hôtel du Préfet (Place Petite Broglie).Coordination RUSF67
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