Ce samedi 4 octobre 1984, il y a trente ans, jour pour jour, Thomas Sankara, leader de la révolution du Burkina Faso et alors président du pays, tient un discours mémorable à New York, au siège de l’Organisation des nations unies. Dénonçant l’impérialisme occidental, le capitaine s’adresse à tous : les noirs, les Indiens, les chômeurs, les femmes, les mères, les artistes, les enfants, les journalistes, les sportifs, les malades. Au nom de tous les « laissés-pour-compte » parce qu’en tant qu’« homme, rien de ce qui est humain ne [lui] est étranger. »
Cet anniversaire, nous tenions à le rappeler, à le commémorer. Parce qu’il nous tient à cœur, comme tous les combats pour l’affranchissement et l’égalité de tous les hommes, pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour lutter contre l’asservissement et la domination d’un peuple sur l’autre, d’une caste sur une autre, d’une classe sur une autre. Et parce qu’aujourd’hui encore, il reste plus que jamais d’actualité. « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! »
La suite : http://comptoir.org/2014/10/05/il-y-a-trente-ans-le-discours-inoubliable-de-thomas-sankara-a-lonu/
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