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Un exemple caricatural dans les Dernières Nouvelles d’Alsace

Strasbourg Cronenbourg
Entraînement au djihad dans le parc
Un groupe de personnes déclarant « s’entraîner au djihad » dans un parc de Strasbourg a fait l’objet d’un contrôle de police lundi après-midi.

La police de Strasbourg a contrôlé lundi en fin d’après-midi un groupe de personnes qui affirmaient « s’entraîner » au djihad avec des armes factices dans le parc de la Bergerie, situé dans le quartier de Cronenbourg.

Suite à un appel, la police est intervenue pour relever l’identité de six ou sept personnes en djellaba portant la barbe, qui s’adonnaient à des exercices dans le parc public. Leur âge n’a pas été précisé. À leur arrivée, les policiers auraient été accueillis aux cris de « mécréants ».

Le petit groupe était équipé d’armes factices et pratiquait le self-défense. Ses membres ont déclaré aux fonctionnaires « s’entraîner au combat » au « nom du djihad ».

« Paroles de rejet de l’autre et d’exclusion »

D’abord peu coopératifs, ils ont finalement accepté de décliner leur identité et de déposer leurs fausses armes.

Les autorités ont considéré qu’aucune infraction n’était caractérisée. Aucune interpellation n’a été effectuée sur place, estimant que le terme de « mécréant » constituait une simple « provocation » plutôt qu’une insulte, qui aurait permis de matérialiser le délit d’outrage. Toutefois, un homme a été placé en garde à vue hier, en début d’après-midi à l’hôtel de police de Strasbourg, pour menace à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique. À l’occasion du contrôle, il aurait promis à un policier qu’il irait « brûler en enfer ».

Des familles du quartier de Cronenbourg se seraient récemment plaintes auprès des forces de l’ordre « des paroles de rejet de l’autre et d’exclusion » prononcées au parc de la Bergerie par certains habitants.

« C’est regrettable, ça a plutôt tendance à tendre les relations entre les gens », a indiqué Laurent Cécile, directeur du centre socioculturel Victor-Schoelcher, installé juste à côté du parc.

publiée le 15/10/2014 à 05:00

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose

Nul besoin d’insister sur le caractère ridicule de cette opération de police et encore plus du papier des DNA.

Au départ, une délation, puis un contrôle policier. Ils n’ont donc rien de plus sérieux à se mettre sous la dent?

La méthode est éprouvée: répétez plusieurs fois le mot stigmatisant “djihad“, jamais pris dans son sens d’effort du musulman pour être un bon musulman, mais toujours sous-entendu comme acte guerrier.

Ajoutez-y des djellabas et des barbes (“malheur aux barbus!“, des “armes“, même “factices“, et le qualificatif de “mécréant” (qui ne croit pas: serait-ce devenu si négatif en Alsace non laïque où existe encore un délit de “blasphème“?).

Quant à la “menace“, au sens pénal, qui serait contenue dans le vœu que des policiers aillent “en enfer“, on atteint ici le comble du ridicule.

A moins que la Justice ne prouve que l’enfer existe!

Méfiance: en Alsace-Moselle, c’est possible!

Ajouté le 16 octobre

Ni djihad, ni enfer, les DNA remballent leurs affabulations. Mais elles ont rajouté à l’islamophobie galopante.

Strasbourg
Entraînement au djihad à Cronenbourg : pas de poursuites

L’homme placé en garde à vue mardi après-midi à la suite d’un contrôle de police portant sur un groupe de personnes déclarant « s’entraîner au djihad », lundi dans le parc de la Bergerie à Strasbourg (DNA de ce jour), dans le quartier de Cronenbourg, a été remis en liberté hier matin. Aucune poursuite n’a été engagée à son encontre.

Lors de l’intervention des policiers, il avait promis à l’un des agents qu’il irait « brûler en enfer ». Des propos insuffisants pour constituer l’infraction de menace à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique, qui avait motivé le placement en garde à vue.

publiée le 16/10/2014 à 05:00” DNA 16.10.14

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Du bon usage du mot « terrorisme » et de quelques autres termes

Au moment où une coalition internationale, conduite par les États-Unis et à laquelle participe la France est engagée dans une opération militaire contre l’organisation de l’État islamique, il n’est pas indifférent de rappeler combien certains mots sont source d’ambiguïté et objets de manipulations. Par leur usage répétitif, sans discernement ni à propos, ils contribuent à former des opinions erronées et à faire accepter des politiques à courte vue.

http://orientxxi.info/magazine/du-bon-usage-du-mot-terrorisme-et,0704

Lire aussi : la construction médiatique des djihadistes, par Saïd Bouamama :

http://bouamamas.wordpress.com/2014/10/15/la-construction-mediatique-des-djihadistes-said-bouamama/