Le 6 octobre 2009, j’ai publié ici un post à propos d’un général israélien qui craint de se rendre en Grande-Bretagne par peur d’être arrêté.
Ce post a été lu par 584 personnes avant d’être « suspendu ».
J’ai reçu ce mail :
Bonjour Schlomoh
Cet email pour vous informer que nous devons suspendre votre article du 06.10.09 14h22 dont le titre est “Un ministre israélien évite Londres de peur d’être arrêté”.
En effet, notre charte :
http://www.lepost.fr/charte-du-post.html
interdit notamment:
– les activités et reproductions illégales, les atteintes à la vie privée.
– les injures, insultes et attaques personnelles, le spamming, le trollisme
– les propos racistes, antisémites, xénophobes.
– les propos sexistes, homophobes, l’incitation à la haine.
– les comportements véhiculant un message d’intolérance ou stigmatisant une communauté
– les reproductions répétées de contenus dont on n’est pas l’auteur, même avec accord
– les propos diffamatoires ou potentiellement diffamatoires qui, sans preuves, demandent un travail de vérification disproportionné par rapport au risque et à l’intérêt du sujet.
En cas de réclamation, nous vous invitons à contacter les modérateurs sur la page:
http://moderatus.netino.com/clients/all/question.asp?origine=LP&int_content_id=12628941
Cordialement,
La rédaction du Post
http://www.lepost.fr/
J’ai posé une réclamation.
Contrairement à un cas précédent, où mon blog du Monde ici avait carrément été bloqué, pendant 6 longs jours, sans que je sache d’abord pourquoi,- là le dossier, -les animateurs de lepost – qui appartient au même groupe du Monde- se contentent de suspendre le post en question, sans bloquer le reste des posts toujours consultables en ligne.
Comme je ne sais pas sous le coup de quel interdit je suis tombé, je leur réponds en précisant ceci :
« Je vous signale que ce post que vous avez suspendu reprend un papier de Libération!!! »
Et sur Google, on retrouve le même x fois, avec en général, un simple copié-collé de l’AFP.
Mais on me répond ceci :
« Bonjour,
Votre commentaire a été modéré car il s’agissait d’un copié/collé d’une dépêche AFP, ce qui n’est pas autorisé par la charte pour des raisons de copyright, même si vous faites mention de la source.
De façon générale il est préférable d’éviter les textes copiés/collés intégralement ou en très grande partie depuis un média extérieur.
Cordialement,
L’équipe de modération »
Bizarre qu’on ne puisse citer, même avec mention de la source !
Quelle est donc la différence entre les médias traditionnels et un blog ?
Serait-ce que les premiers payent un abonnement aux agences de presse et le blogueur pas ?
Mais quid de Google alors ?
Comprenne qui pourra !
Le post contesté est toujours présent en version privée ce jeudi 8 octobre, mais pas en version accessible au public.
Un ministre israélien évite Londres de peur d’être arrêté
Londres, Gaza, Moshe Yaalon, crimes de guerre, Politique
Par Schlomoh Groupe La paix pour la Palestine
le 06/10/2009 à 14:22, vu 584 fois, 5
AFP
MONDE 05/10/2009 À 10H11
Un ministre israélien évite Londres de peur d’être arrêté
L’ancien chef d’état-major a renoncé à son voyage de crainte de poursuites pour crime de guerre suite à un bombardement sur Gaza en 2002.
Moshe Yaalon en 2005 (REUTERS)
Le vice-Premier ministre israélien Moshe Yaalon a dû renoncer à se rendre à Londres de crainte de poursuites pour «crime de guerre» lorsqu’il était chef-d’état major entre 2002 et 2005, a-t-on appris lundi auprès de son porte-parole.
M. Yaalon, chargé des Affaires stratégiques, devait participer à un dîner de collecte de fonds en faveur des soldats israéliens. Le département juridique du ministère israélien des Affaires étrangères a déconseillé ce voyage à l’ex chef d’état-major en raison du risque qu’un tribunal britannique ordonne son arrestation, selon cette source.
Quinze morts
M. Yaalon était chef d’état-major lorsqu’un appareil F16 de l’armée de l’air a largué une bombe d’un tonne à Gaza, tuant Salah Chehadeh, chef de la branche armée du mouvement islamiste Hamas, ainsi que quatorze civils, dont sa femme et huit enfants, le 22 juillet 2002.
M. Yaalon avait déjà été contraint de renoncer à un voyage en Grande-Bretagne en 2005 après qu’un mandat avait été délivré par un juge britannique à la demande d’un cabinet juridique de Londres, spécialisé dans la défense des droits de l’homme, contre un autre haut gradé en poste à l’époque, le général de réserve israélien Doron Almog.
(Source AFP)
Par Schlomoh Groupe La paix pour la Palestine (1389 )
Lien direct
Le 8 octobre, on peut toujours lire l‘article paru dans Libération, rédigé à partir de la dépêche AFP.
http://www.liberation.fr/monde/0101595179-un-ministre-israelien-evite-londres-de-peur-d-etre-arrêté.
Mais pas le post suspendu.
On ne voudrait pas passer pour parano-complotiste, mai au vu du contenu de l’information, on se demande si le motif invoqué –problème de droit- est bien le bon, ou le seul ?
Les amis d’Israël ont le bras si long…
Et ce post était paru au sein d’un groupe « La paix pour la Palestine », connu pour ne pas faire partie des amis des criminels de guerre israéliens.
Rassurez moi si je me trompe !
Mais essayez de cliquer sur le nom de moshe-yaalon …
Même des infos de 2005 émanant de Reuters ne sont plus disponibles!
Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre!
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