Depuis le meurtre de Rémi Fraisse par la gendarmerie sur la ZAD du Testet, la nuit du 25 au 26 octobre, à Sivens (Tarn), Toulouse est devenu l’épicentre de la contestation contre le barrage et les violences policières.
Les manifestations des 1er, 8 et 22 novembre en sont la preuve, de même que le mouvement étudiant à l’université Jean-Jaurès (ex-Mirail) dont les cortèges vont grandissants à chacune de ces mobilisations.
Alors que tous les éléments connus à ce jour sont accablants sur la responsabilité du gouvernement, ce dernier poursuit sa fuite en avant répressive : interdiction systématique
des manifestations, dispersion violente, gazage et militarisation de la ville par la préfecture à trois reprises (hélicoptère, fourgons-herses, canons à eau, fermeture systématique du métro et déploiement disproportionné de troupes surarmées), et plus de 50 interpellations, avec des peines « exemplaires » prononcées en comparution immédiate.
L’objectif du gouvernement est clair : marginaliser le mouvement d’opposition au barrage, en assimilant les opposants à des « casseurs », et par là même en tentant de justifier les violences policières exercées depuis début septembre à leur encontre et ayant abouti à la mort de Rémi Fraisse.
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C’est exactement cela : criminaliser les opposants à un projet d’aménagement du territoire inutile et justifier les violences policières. Les bonnes vieilles méthodes héritées d’une d’époques pas si révolues. Le fameux “savoir-faire” de la police française et des médias dominants laquais des puissants.