La situation est explosive dans toute la Cisjordanie et dramatique à Gaza sous blocus. Israël multiplie les provocations, les agressions, les arrestations et poursuit de façon arrogante judéisation de Jérusalem en s’attaquant aux symboles les plus fondamentaux des Palestiniens et des musulmans. L’objectif est de faire basculer le conflit sur le terrain religieux.
Il ne fait aucun doute qu’un attentat (téléguidé par Israël) serait le bienvenu pour justifier une offensive militaire criminelle d’Israël.
CCIPPP34
Provocation et répression israéliennes, Affrontements et manifestations à Gaza, à Jérusalem et en Cisjordanie
La CCIPPP soutient les actions de résistance, et la 161ème mission sera présente sur tous ces fronts !
Al Manar, El Watan, Ha’aretz , Maan news + vidéo, Popular struggle comittee et CCIPPP
publié le lundi 15 mars 2010.

La pression monte dans tous les territoires, la répression israélienne s’amplifie et la résistance s’accentue, en Cisjordanie et à Gaza.

La CCIPPP soutient les actions de résistance qui se produisent en différents endroits de la Palestine : ces manifestations se font avec la participation ou le soutien actif de militants de la gauche anticolonialiste israélienne, et de citoyens « internationaux », venus du monde entier, que ce soit pour participer aux actes de résistance à Bil’in et participer avec le comité de coordination des lutte populaires des villages aux manifestations contre le mur et l’ apartheid ,dans les villages (Bilin, Nilin, Massarah,…), et à Jérusalem (Cheikh Jarrah, Silwan, Issawiya, Shufat, Mosquée Al Aqsa, etc…), sans oublier Gaza et les teritoires de 48.

Nous invitons tous ceux que l’injustice, l’apartheid israélien, la colonisation des terres palestiniennes, révoltent, à partir en mission civile dans le cadre de missions CCIPPP ! Plus de 160 missions sont déjà parties et ont pu , après avoir lutté aux côtés de la population palestinienne, témoigner à leur retour, et participer en France aux actions de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions).

Rejoignez-les, partez en mission civile, inscrivez vous pour les prochaines missions. La société civile palestinienne vous le demande, qui manque cruellement d’aide dans sa lutte, comme elle vous demande ici de vous mobiliser dans les actions de BDS.

contact@protection-palestine.org, et en indiquant la ou les dates où vous êtes disponible.Des missions sont organisées régulièrement, renseignez vous en écrivant à

Prochaine mission : 161ème mission CCIPPP du 13 au 24 avril 2010 – Inscrivez-vous vite !!

lire la présentation de cette mission : http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8283

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Jour de colère à Jérusalem

mardi 16 mars 2010 – 12h:33

Ma’an News Agency


Des affrontements ont éclaté entre manifestants palestiniens et l’armée et la police israélienne dans les Territoires Palestiniens Occupés, ce mardi matin, après une journée de fortes tensions pour l’accès aux sites religieux.

Des dizaines de Palestiniens ont été blessés et beaucoup ont été kidnappés dans les affrontements en cours. Deux policiers israéliens ont été blessées.

La violence a été centrée sur Jérusalem-Est occupée et sur ses environs, à savoir les camp de réfugiés de Shufat, Eisaweyah, Ras Al-Amoud, et Wadi Al-Jouz dans la zone de Silwan, ainsi que dans la Vieille Ville.

Des centaines de jeunes Palestiniens ont attaqué un poste de contrôle à l’entrée du camp de réfugiés de Shufat, au nord de Jérusalem, jetant des pierres sur les forces israéliennes d’occupation stationnées à proximité, selon le récit du correspondant de Ma’an à Jérusalem.

Notre correspondant a déclaré que les forces spéciales de police ont rappliqué sur les lieux et ont tiré des grenades lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc en direction des manifestants. Deux jeunes Palestiniens ont été enlevés à ce moment-là.

Les forces israéliennes ont renforcé le blocus sur la Vieille Ville, en particulier la mosquée Al-Aqsa, poursuivant les blocages entrepris depuis une longue semaine. La police israélienne a été vue empêchant les femmes d’entrer dans la mosquée.

Cette même police a poursuivi les manifestants à Wadi Al-Joz tandis qu’un hélicoptère survolait la scène. De jeunes Palestiniens ont allumé des feux dans la vieille ville alors que les forces israéliennes y pénétraient. Trois de ces jeunes ont été kidnappés, dont Iyad At-Tawil, âgé de 12 ans, ainsi que sa mère et sa tante.

Dans le camp de réfugiés de Qalandiya, au nord de la ville, des centaines d’étudiants ont affronté les forces israéliennes qui ont tiré des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes pour disperser les manifestants. Un jeune étudiant âgé de 15 ans a été enlevé, d’après les témoins. Des affrontements ont également éclaté au poste de contrôle de Qalandiya.

Les citoyens palestiniens d’Israël ont été empêchés de se rendre à Jérusalem. Les forces israéliennes ont arrêté un bus en provenance de Majd Al-Kroom, alléguant que les passagers étaient en route pour participer aux manifestations. Elles ont enlevé un passager, âgé de 39 ans, l’accusant d’avoir frappé un policier.

Les troupes israéliennes d’occupation ont été filmées en train d’empêcher les journalistes de couvrir les événements dans Eisaweyah.

Pendant ce temps, des rassemblements ont lieu dans la bande de Gaza en solidarité avec Jérusalem [Al Qods]

16 mars 2010 – Ma’an News Agency – Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet…
Traduction : Info-Palestine.net

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Tsahal ouvre le feu contre des manifestants palestiniens

15/03/2010 L’armée d’occupation israélienne a ouvert le feu contre des étudiants palestiniens de la Cisjordanie occupée en blessant sept, assurent des sources palestiniennes.

Démentant la version israélienne laquelle a dit avoir utilisé des « moyens de dispersion anti-émeute » contre le rassemblement des étudiants venus de la faculté de Bir Zeit pour « la défense de Jérusalem AlQuds ». Sachant que l’hôpital de Ramallah, proche de l’université de Bir Zeit, a confirmé avoir accueilli sept blessés, dont certains atteints par balles réelles. Selon une source au sein des services de sécurité palestiniens, trois étudiants, dont une femme, ont été blessés par des tirs à balle réelle, et quatre par des balles en caoutchouc tirées par des soldats israéliens. Alors que l’armée israélienne s’est refusé à confirmer qu’elle a utilisé des balles réelles, se contentant d’indiquer qu’elle a blessé quatre Palestiniens, et assurant que 70 Palestiniens avaient jeté des pierres contre des soldats, en blessant un légèrement.

La tension au sein des palestiniens des territoires de 1948 ne cessent de monter au rythme des poursuites de la colonisation à Jérusalem AlQuds occupée, menaçant les sites religieux des Musulmans, dont la Mosquée d’AlAqsa. Ces derniers temps, elle est montée d’un cran notamment en raison de l’inauguration officielle, lundi en fin d’après-midi, de la synagogue de la Hourva, à proximité de la mosquée, perçue comme une provocation par les Palestiniens.

Cette inauguration survient dans un contexte déjà tendu, avec le feu vert la semaine dernière du ministère israélien de l’Intérieur à la construction de 1 600 logements dans la partie orientale de Jérusalem, dont l’annexion par Israël n’est pas reconnue par la communauté internationale.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx ?id 9335&language=fr

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Cisjordanie : 2 villages, Bil’in et Ni’lin, décrétés zone militaire

15/03/2010

Source : Le Figaro

Israël a décrété zone militaire fermée chaque vendredi et pour six mois Bilin et Nilin,

deux villages palestiniens de Cisjordanie occupée qui accueillent des manifestations hebdomadaires contre la “barrière de sécurité”, a-t-on appris auprès de l’armée et des habitants. Cette mesure a été prise afin d’”empêcher les instigateurs de ces émeutes de se rendre dans ce secteur“, a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.

La mesure, décidée il y a trois semaines, interdit aux Israéliens, aux étrangers et aux Palestiniens ne vivant pas dans le secteur de se rendre sur place de huit heures du matin à huit heures du soir chaque vendredi, le jour où se déroulent les manifestations, au cours des six prochains mois.

Selon les habitants de ces deux villages, des affiches informant la population de cette mesure ont été placardées par l’armée dans la nuit de dimanche à lundi. Bilin et Nilin accueillent chaque semaine des manifestations de protestation contre la barrière de séparation construite par Israël en Cisjordanie, qui la présente comme une “clôture antiterroriste”. Les Palestiniens la qualifient de “mur de l’apartheid”.

L’armée israélienne a fréquemment recours à cette mesure lors des manifestations, mais c’est la première fois qu’un tel ordre est appliqué d’emblée pour une période aussi longue.


« Jaffa, la mécanique de l’orange », un film d’Eyal Sivan

Jaffa, histoire d’un symbole

lundi 15 mars 2010, par Marina Da Silva

Blog du Monde diplomatique

Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.

height=90"Pour nous raconter cette « mécanique de l’orange » et le recouvrement de Jaffa, Eyal Sivan met à l’écran une foule d’images et de représentations et donne la parole à de nombreux interlocuteurs palestiniens et israéliens, historiens, écrivains, chercheurs, ouvriers… Un travail remarquable autour d’un fonds d’archives, photographies, peintures, vidéo, et de témoignages percutants.

On y voit d’abord, dans les années 1920, Arabes et Juifs travailler ensemble dans une relation qui a été extirpée des deux mémoires. Les Juifs ne possédaient alors que 7 ou 8 % des terres et les paysans palestiniens, qui transmettaient leur savoir-faire, étaient loin d’imaginer que dans le sillage de leurs élèves viendraient leurs colonisateurs.

La rupture est intervenue avec l’arrivée des kibboutzim : « Pour eux, nous étions des traîtres », indique un agriculteur israélien qui se souvient : « Ils voulaient imposer le travail juif. Mais l’idéal était une chose, la réalité une autre : Ils pelaient au soleil. »Leur peau claire et leur incapacité à travailler la terre ne les empêcheront pas de persister. La colonisation sera méthodique et rigoureuse, donnée à voir avec documents et images d’avant 1948 en abondance.

Le début de la photographie remonte à 1839 et Khalil Khaed est le premier photographe palestinien à avoir immortalisé les Palestiniens dans les champs d’agrumes et leur relation charnelle à la terre. Puis les Israéliens vont effacer la présence arabe et imposer leurs propres représentations. « On s’est d’abord approprié l’image et après la terre », précise une historienne israélienne : « Les Juifs veulent donner une vision européenne de la Palestine : l’Orient vu de l’Occident. » Avec la peinture aussi, les colons se veulent dans la continuation de l’orientalisme. Ils se travestissent en celui qu’ils viennent remplacer. Le discours de la « terre arabe mal exploitée et peu fertile » se met en place. La propagande sioniste a recours à une iconographie très organisée et contrôle totalement les images produites pour échafauder le mythe d’une terre à l’abandon où ils viennent introduire la modernité. « Le cliché selon lequel la colonisation apporte le progrès ! », souligne Elias Sanbar. Et qui va se décliner dans des images de la bonne santé dans le travail, les chants, les danses, les femmes radieuses, émancipées et en short… C’est le réalisme socialiste à l’israélienne, le rêve colonial qui produit les oranges que l’Orient envoie à l’Occident.

L’orange va devenir un symbole de l’idéologie sioniste. « L’Israël des oranges, c’est un Israël sans Arabes », résume un historien. Dès 1948, les Israéliens déposeront la marque Jaffa. Près de 5 millions de caisses par an seront produites jusqu’en 1970. Les investissements en budgets publicitaires sont considérables :« Jaffa est aux fruits ce que Coca-Cola est à la boisson. » En devenant une marque, la « Jaffa » a effacé la ville de Jaffa, absorbée aujourd’hui par Tel-Aviv.

Jaffa, la mécanique de l’orange,

un film d’Eyal Sivan, durée : 90 minutes.

Eyal Sivan, opposant à la politique israélienne, a refusé que le film soit projeté au Forum des images dans le cadre de la campagne internationale de célébration du centenaire de Tel-Aviv (qui bénéficiait du soutien du gouvernement israélien). Le film sera visible en salles en avril 2010 dans les cinémas Utopia (Toulouse, Avignon, Montpellier, Saint-Ouen-l’Aumône) et aux 3 Luxembourg (Paris).

Une version de 52 minutes sera également diffusée le 28 mars à 21 h 30 et le 2 avril à 23 h 50 sur France 5.

http://blog.mondediplo.net/2010-03-15-Jaffa-histoire-d-un-symbole

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QUI A VOTÉ POUR SALAH HAMOURI ?
une interpellation de Samir Abdallah…

José Luis Moraguès
Montpellier – France