Ces communautaristes qui sapent le vivre ensemble.
Sur Europe1, le lundi 23 février 2015, Roger Cukierman, Président du CRIF, déclarait « toutes les violences aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans ». Cette déclaration scandaleuse et stigmatisante faisait de la violence une spécificité musulmane ; elle incitait donc à la haine.
Dans la même émission, il considérait que Marine Le Pen est “irréprochable personnellement »,
Ce label de respectabilité s’appliquait à celle qui le 27 janvier 2012, faisait le pas de deux dans le bal annuel des corporations pangermanistes, grand raout annuel de la peste brune européenne, ceci le jour même de la « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste ».
Déjà en 2002, lors des élections présidentielles, Roger Cuckierman formulait une effarante déclaration raciste dans le journal Haaretz affirmant que le vote Le Pen constituait « un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles »
Dès lors une question doit être posée : comment les premiers représentants de l’État ont-ils pu représenter la République dans un dîner annuel du CRIF dont le président venait de faire une telle déclaration attisant la haine raciale.
Leur présence dans ce dîner devenait alors la caution officielle des débordements communautaristes du président du CRIF et de son mouvement. Cela ne peut qu’entretenir d’autres comportements communautaristes, antisémites ceux-là.
En cette période dramatique, après la tragédie de Charlie et de l’épicerie Casher, après le saccage d’un cimetière juif, après les nombreux actes anti-musulmans, il y aurait tant besoin d’un message rassembleur !
Ni le Président du CRIF, ni les officiels présents n’ont aidé à ce message.
S’il y a eu un esprit du 11 janvier, le Président du CRIF et ses invités sont apparus comme ses fossoyeurs quelques semaines plus tard.
Il nous appartient de réaffirmer l’urgence de la lutte contre toute les formes de racisme, sans hiérarchisation, sans concurrence communautariste mortifère pour le vivre ensemble.
Paris, le 24 février 2015
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Dîner du Crif : un couvert à 900 euros… et une belle déduction fiscale
Pour participer au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif), il vous en coûtera 900 euros, comme en atteste le carton d’invitation qui circule sur les réseaux sociaux. Mais 800 euros sont déductibles d’impôt. Pour Daniel Schneidermann, ce sont donc les contribuables qui ont financé l’événement à hauteur de 528 euros par personne.
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