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Les journalistes subissent des violences redoublées des forces de police. En particulier à Nantes où l’enlisement du dossier Notre-Dame-des-Landes génère de plus en plus de tensions.

Entre les médias et la police, rien ne va plus à Nantes. Une réunion de conciliation va même être organisée jeudi 5 mars prochain entre le Club de la presse et la direction départementale de la Police. Les relations entre les deux corporations sont en effet en train de se dégrader. Tir de flashball dans le ventre, matériel photo rendu inutilisable, effacement des vidéos d’une arrestation musclée sous la contrainte: les journalistes se plaignent d’avoir été particulièrement molestés lors de la manifestation nantaise contre les violences policières du samedi 21 février.

L’esprit du 11 janvier n’aura donc été qu’une parenthèse avant le retour à l’ordre d’avant. Celui d’un Manuel Valls “allergique” aux journalistes. D’un syndicat de policiers Alliance exigeant l’arrêt de la protection de Charlie Hebdo alors que ses locaux viennent d’être incendiés, selon Le Canard Enchaîné du 21 janvier 2015. Ou d’une France épinglée pour ses violences policières par Amnesty International. Anthony Fouchard, journaliste reporter d’images indépendant explique :

“Des coups, on s’en prend régulièrement au fil des manifestations. Mais là, on a vraiment le sentiment que les policiers ne font plus le distinguo entre manifestants et journalistes, qu’ils ne respectent plus certaines règles tacites comme le fait de nous permettre de nous mettre à couvert quand nous levons les mains”.

La suite : http://www.lesinrocks.com/2015/02/27/actualite/apres-les-violence-tensions-nantes-entre-journalistes-et-policiers-11566564/