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Beaucoup avaient espéré que Benjamin Netanyahu serait battu aux élections israéliennes d’hier. Je n’étais pas de ceux-là.

Beaucoup l’avaient déjà enterré – des sondages pré-électoraux montraient son parti, le Likoud, à la traîne derrière l’Union centriste prétendument du centre gauche, dirigée par Yitzhak Herzog et Tzipi Livni.

Mais je gardais à l’esprit l’élection de 1996 où Netanyahu était universellement considéré comme le perdant bien après que les bulletins eurent été déposés.

À la suite de l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, on s’était attendu à ce que son successeur « pacifiste » Shimon Peres, qui avait lancé une invasion sanglante contre le Liban quelques mois plus tôt en espérant prouver à l’électorat sa compétence musclée en matière de « sécurité », gagne facilement.

Mais le soir de l’élection, Netanyahu a dit à ses partisans, « Il est encore trop tôt, et la nuit est longue ». Pendant qu’on comptait les bulletins de vote, il avait pris de l’avance et il a battu Peres, assurant son premier mandat comme Premier ministre.

Netanyahu a recommencé mardi. Alors que pratiquement tous les bulletins étaient comptés, le Likoud obtenait 30 sièges, l’Union sioniste 24 et la Liste commune composée essentiellement de partis arabes se trouvait en troisième place avec 14 sièges.

C’est quasiment certain, Netanyahu va conserver son poste de Premier ministre d’Israël et il va diriger un autre gouvernement fanatiquement à droite.
http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/03/20/ali-abunimah-pourquoi-je-suis-soulage-que-netanyahu-ait-gagne/