Ils-elles étaient 160, selon la police, peut-être 200,à se rassembler samedi 11 juillet place de la république à Strasbourg, devant le monument aux morts si particulier, avec cette mère qui tient dans ses bras ses deux fils, tués, l’un du côté français, l’autre du côté allemand, deux Alsaciens.
Peu à peu les porteurs de banderoles, de drapeaux, de pancartes sur fond noir inspirées du “Charlie” de janvier dernier se sont disposés en cortège.
On pouvait remarquer la présence de deux drapeaux identiques, l’un rouge avec croissant de la Turquie, l’autre bleu celui du Turkistan, où cette population turcophone et musulmane vit sous la domination et l’oppression de la Chine. Un Tibet moins médiatisé en occident. Flottaient aussi plusieurs drapeaux français.
Un flyer reproduit ici explique la situation encore plus douloureuse au moment du ramadan période pendant laquelle la Chine interdit le jeûne aux croyants.
Parmi les Ouïghours français présents, on a pu noter la présence du de l’Association des Ouïghours de France, M. Erkin Ablimit, d’un conseiller municipal d’origine turque de Mutzig, et en soutien, l’ex député Jean-Philippe Maurer (les Républicains), Luc Lehner, et aussi de deux responsables de la Licra, l’ancien et le nouveau président et de l’UJFP-Alsace (Union juive française pour la paix).
Où était la gauche?
Après un poème dit avec vigueur par un enfant ouïghour, tous les enfants étaient mis en avant de la petite foule avant que les manifestants ne s’élancent en direction du parlement européen par la bien nommée avenue de la Liberté.
–
Droits de l’homme en Chine : une photo peut en appeler une autre
http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/13/droits-lhomme-chine-photo-peut-appeler-autre-260250
–
Nous vous remercions de votre présence de votre intérêt et de votre soutien.
Merci infiniment