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Collectif “Stop État d’urgence Strasbourg”:

Alarmphone, AL Alsace, ATMF 67, Attac Strasbourg, Collectif « d’ailleurs nous sommes d’ici », Ensemble Strasbourg, Groupe de Strasbourg « Leurs Guerres Nos Morts », “les Amis du peuple kurde en Alsace”, MJCF 67, NPA 67, OCL Strasbourg, PCF 67, PCOF 67, Solidaires Alsace, Sud Education Alsace, UEC Strasbourg, UJFP Alsace.

Deux cent manifestants hier après-midi place Kléber à partir de 14 h 30. Ils sont rassemblés pour deux causes proches, fusionnées pour l’occasion, la lutte contre l’état d’urgence avec le rejet de la déchéance de nationalité et la défense des migrants.

Le cortège coloré des drapeaux et banderoles des organisations a emprunté un parcours atypique par la Grand-Rue, le Faubourg-National, le quartier Gare pour déboucher sur le Pont des Halles où trois prises de parole, des slogans attribuant des “cartons rouges”et une Internationale se sont succédé.

Le Journal, comme souvent, a minimisé et caricaturé cette manifestation, alors qu’il avait donné une place démesurée- en doublant le nombre réel de participants-, à celle d’il y a une semaine, organisée de manière sectaire, sans réunion unitaire préparatoire, par un individu qui se prend pour le propriétaire de l’antifascisme et de l’antiracisme à Strasbourg, rassemblant autour de lui certains membres des partis qui avaient voté l’état d’urgence en décembre !

L’adjointe au maire de Strasbourg Mine Günbay et le vice-président de l’Eurométropole Syamak Agha Babaei – qui ont tous deux quitté le Parti socialiste ces derniers mois – ont participé au rassemblement aux côtés d’un autre adjoint au maire, Alain Jund, d’Europe Ecologie – Les Verts. DNA 30/01/16

La manifestation d’hier, vue par les DNA

DNA 07/02/16

Strasbourg – Manifestation À 200 contre l’état d’urgence
Environ 200 personnes ont défilé hier après-midi au centre-ville de Strasbourg contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité.

À l’avant du cortège, qui s’est élancé vers 15 h 15 de la place Kléber, les membres du PCF et du NPA, reconnaissables à leurs drapeaux, reprennent des slogans hostiles à l’état d’urgence.

La mesure en vigueur dans toute la France depuis le 14 novembre incarne pour eux une insupportable perte des libertés.

Sur le flanc du défilé, quelques militants « No Border » se désolidarisent de la masse en hurlant leurs propres couplets.

La marche des quelque 200 manifestants a légèrement perturbé la circulation des rames de tramway.

La police n’a déploré aucun incident.

Les manifestants sont-ils des animaux comme les autres?

Extrait de Six heures en cage

Voir le reportage de la Feuille de chou

La place Kléber est, comme tous les samedis ensoleillés, bondée. Des passants venus faire leurs courses croisent des groupes de touristes agglutinés autour de leur guide. Des amoureux attirés par les animations de l’opération Strasbourg, mon Amour à l’occasion de la Saint-Valentin, se frayent un passage parmi les manifestants défendant la cause des migrants, réclamant la fin de l’état d’urgence, criant leur opposition à la déchéance de nationalité ou dénonçant l’excision. DNA 07/02/16

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