Nous chomeur.euses, lycéen.nes, étudiant.es, salarié.es, retraité.es, intermittent.es, précaires
en réaction aux négociations de l’assurance chômage, à la loi Travail et son monde, et à la mise en place de l’état policier, nous occupons depuis 20h ce 26 avril/57 mars 2016, le Théâtre National de Strasbourg et rejoignons le mouvement d’ocupations des théâtres, des facs, des places publiques qui se déroulent en France et ailleurs.
Nous refusons que 800 millions d’euros d’économies soient faites sur le dos des chômeur.euses alors que 6 sur 10 d’entre eux/elles ne sont pas indemisé.es.
Nous dénonçons la gestion mafieuse de l’UNEDIC, et nous voulons que les propositions de la Coordination des Intermittents et Précaires soient enfin entendues et appliquées.
Nous voulons la séparation du MEDEF et de l’État !
Nous refusons la politique des contrôles d’un Pôle emploi à la fois juge et partie, et la culpabilisation des chômeurs et précaires.
La loi « Travaille ! » et la négociation de l’assurance chômage sont les deux machoires d’un même système qui apauvrit et fragilise nos vies.
TAFTA, secret des affaires, évasions fiscales, condamnations des lanceurs d’alertes :
nous refusons l’organisation ultra libérale de notre monde.
Nous refusons la politique de criminalisation des réfugié.es et des sans-papiers.
Nous nous rassemblons ici, au Théâtre National de Strasbourg, car nous avons besoin d’un lieu. Les représentations continuent et le travail s’y déroule librement.
Nous invitons chacun.e à nous rejoindre.
Nous appelons à la grève générale le 28 avril!
Ce que nous défendons, nous le défendons pour tou.te.s
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