COMMUNIQUE DE PRESSE UD CGT 67 DU 17 OCTOBRE 2016
Il faut sauver le soldat Sotralentz !
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A la demande de la CGT, la CFDT et la CGC de Sécofab, une table ronde avec les pouvoirs publics s’est tenue le jeudi 13 octobre au Conseil Départemental à STRASBOURG. Le Président du Conseil Départemental du Bas Rhin M. Frédéric BIERRY nous a reçu avec les maires de Sarralbe et Drulingen ainsi que le Président de la Communauté de Communes et M. le sous-préfet de Saverne. M. RICHERT était représenté par son conseiller M KIEFFER.
L’ADIRA, l’Administratrice Judiciaire ainsi que la mandataire étaient également présentes.
Vous trouverez en pièce jointe le tract distribué aujourd’hui dans le Groupe.
L’Administratrice a rappelé les échéances à venir :
· 28 octobre date limite de dépôts des dossiers de reprise,
· 31 octobre 1ière audience du Tribunal afin de déclarer les repreneurs intéressés,
· 21 novembre 2ième audience pour faire un point de trésorerie et prendre des décisions importantes en fonction de l’argent encore disponible : liquidation judiciaire avec licenciements de l’ensemble du personnel, cession à un repreneur ou poursuite du redressement judiciaire.
Il n’y a pas de repreneur pour tout le Groupe donc chacune des filiales sera traitée séparément à chaque audience. Par exemple à l’audience au Tribunal le 21 novembre une filiale pourrait déjà être reprise par un repreneur et une autre être placée en liquidation judiciaire.
La CGT a proposé que le Conseil Régional débloque des fonds en s’appuyant sur l’Article L1511-2 du Code général des collectivités territoriales qui dit notamment :
« le conseil régional est seul compétent pour définir les régimes d’aides et pour décider de l’octroi des aides aux entreprises dans la région » et « Lorsque la protection des intérêts économiques et sociaux de la population l’exige, le conseil régional peut accorder des aides à des entreprises en difficulté. »
En effet, les carnets de commande sont pleins mais l’Administratrice n’a pas l’argent suffisant pour acheter les approvisionnements nécessaires à la production. On se tire une balle dans le pied !
Il y a aussi beaucoup de salariés notamment chez SMI et Sécofab qui font encore des heures supplémentaires et plus d’une centaine de salariés ont des comptes épargne temps très importants. Le fond Régional permettrait de dégonfler le matelas d’heures rendant ainsi plus facile le dossier de reprise. Il y a un grave risque car si les salariés se mettent à tous vouloir se faire payer c’est la liquidation judicaire immédiate car il n’y a plus assez de trésorerie pour payer ces heures !
Il y a plus de 20 repreneurs qui ont déposé des « marques d’intérêt » et chaque filiale a au moins un repreneur intéressé. Il faudra attendre le 31 octobre pour en savoir plus sur l’identité des repreneurs et leurs intentions par rapport à l’emploi.
Quel que soit les filiales, le repreneur va probablement vouloir licencier du personnel et rogner les « avantages » acquis (13ième mois par exemple). La CGT appelle donc les salariés à continuer à se mobiliser.
La filiale SFAR vient d’être reprise le 6 octobre par ALIOSS : seuls 15 emplois ont été sauvegardés sur 93 salariés. Entre le début du redressement judiciaire de SFAR et la fin il n’y aura eu que 2 mois !
Le dossier de reprise le plus mûr est celui de la filiale Packaging. Il y a trois repreneurs en lice et la CGT en a rencontré deux. Pour l’instant, dans l’état actuel de la négociation, 75% du personnel pourrait être repris. Nous maintenons notre revendication du maintien de tous les emplois et c’est pour cela que nous travaillons à un
projet alternatif de reprise en SCOP (Société Coopérative de Production).
Nous n’avons aucune information précise sur les intentions des repreneurs en matière d’emplois dans les autres filiales.
NON A LA CASSE DES EMPLOIS, NOUS VOULONS VIVRE ET TRAVAILLER AU PAYS !
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