Premier jour du marché de Noël ultra-sécurisé de Strasbourg.
On peut y distinguer deux zones, l’une la zone occupée intérieure à la Grande-Ile, l’autre, zone (relativement) libre, extérieure suivant les quais de l’Ill.
Très peu de ponts rendent l’hyper-centre accessible. Tous sont gardés soit par des policiers, soit par des agents de sécurité privée.
Les obstacles sont variés: camions en travers, y compris celui du Philharmonique…, barrières métalliques, plots de béton marqués EMS (Eurométropole Strasbourg), parfois ce sont de gros pots de fleurs qui barrent la bande cyclable comme au Pont du Corbeau.
Sur les quais extérieurs, circulent des cars de police, et des soldats armés.
Les fleuristes sont exilés place du Corbeau; les bouquinistes et les brocanteurs place d’Austerlitz. Il n’est pas sûr que les touristes nombreux sur ce circuit compensent leur chiffre d’affaire habituel avec les Strasbourgeois.
Les hôteliers profitent sans vergogne du flux touristique pour plus que doubler leurs prix, comme Faubourg-National où le prix de la chambre en temps normal à 70 € a grimpé à 180 € samedi pour retomber à 100 € dimanche.
La fête a un drôle de visage! Il n’est pas certain que le petit Jésus, avec sa gueule de métèque et les Rois Mages passeraient sans encombre ces checkpoints.
Pour ceux qui voulaient échapper à la noélitude marchande, il restait la salle blanche à la librairie Kléber pour écouter le psychanalyste Jean-Pierre Lebrun. (vidéos à suivre)
Supplément dominical à l’inspection des mesures de sécurité autour de la Grande-Ile
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