Son nom ne dira rien à la plupart aujourd’hui, sauf à ceux qui ont vécu les années situationnistes à Strasbourg, quelque temps avant mai 68.
C’était l’un de ces situs qui avaient fait scandale en s’emparant de l’UNEF, puis de l’AFGES. Il avait participé à la brochure De la misère en milieu étudiant. Président du BAPU, le Bureau d’Aide Psychologique Universitaire, il l’avait purement et simplement dissous.
Sa mort, violente, par l’agression d’un malade psy, qu’il accueillait, a, du coup quelqu’ ironie.
On en lira plus dans ce lien, communiqué par un ancien de cette époque, qui regrette que l’information n’ait pas dépassé l’Ariège.
Voilà donc de quoi réparer.
4, 5, 6….ans les années défilent et beaucoup de questions sans réponse, Bruno un paternel de subtition pour un grand nombre de gens qui ont eu la chance de croiser ton chemin, c’est une profonde tristesse au fond des coeurs.. Les yeux rivés sur ton journal tu avais l’air lointain et pourtant présent le coeur ouvert , l’oreille tendu, tu ne perdais pas une miettes ni des rires, des larmes ou des cries. Ta force de caractère trouver source là bas en Italie, là où on parle fort du coeur. Avec beaucoup de recul, beaucoup d’émotions et casseroles je peux témoigner de cette sincérité rare dans ce monde où les mensonges sont roi. Bah oui Bruno au fond nous avions ça en commun, c’est ce que tu apprécié chez moi et moi de même de par mon enfance: ne jamais accepté l’inacceptable contre vents et marées. Voilà une devise qui est la nôtre. J’ai mis du temps à comprendre.. Bruno tu étais là seule personne en qui je pouvais faire confiance.. parfois j’ai du mal à le croire mon gentil papounet n’est plus là et rien y fait ça fait mal que tu ne sois plus là en cure de raisin ou sur tes piles de dossiers. Au temps de Catherine le château avait un air de printemps et toi briller de cet amour. J’avais remarqué que tu étais heureux mais la vie t’a enlève ce bonheur et ta pousser chaque jour un peu plus vers cette misère où tu étais seul dans un grand château seul avec tes 70ans et tes souvenir d’antan et des projets car tu n’as pas pu réaliser ta tranquillité, ta plénitude tu t’es retrouver à chercher des solutions mais la force de l’âge n’était plus là. Repose en paix cher Bruno Vair-Piova tu le mérite tant. Pour ta tombe je n’ai pas les moyens je te demande pardon car ce monde là marche sur la tête ainsi que moi.