Environ 80 personnes se sont rassemblées de 12 à 13h15 devant la Préfeture du bas-Rhin, place de la république à Strasbourg, une semaine après que l’étudiante algérienne Widad Belatel a été interpellée par des policiers à l’intérieur de la Cité Paul Appel, avec l’accord de M. Chazal, directeur du CROUS…conduite immédiatement, sans que son identité ait été vérifiée, au Centre de Rétention Administrative de Geispolsheim, sans garde à vue, ni présentation devant le Juge des libertés et de la détention, puis expulsée dès le ledemain en Algérie! cette étudiante, qui avait des examens à passer avait par ailleurs acheté depuis des semaines son billet de retour pour son pays!

Après l’expulsion de Widad Belatel étudiante algérienne

Après l’expulsion de Widad Belatel étudiante algérienne
27 avr. 2011
80 personnes devant la Préfecture de la région Alsace pour protester contre l’arrestation, la rétention et l’expulsion de Widad Belatel en 24h

Vidéos à venir…

Trois prises de parole ont eu lieu, au nom de l’Intersyndicale de l’Université de Strasbourg, de Justice & Libertés et d’un responsable de l’UDEES (Union des étudiants étrangers de Strasbourg).

Une délégation a demandé à être reçue par le Préfet. On lui a répondu que le secrétaire général déjeunait…On espère qu’il digère bien.

par la suite, après la fin du rassemblement, plusieurs personnes comptaient se rendre au CROUS pour demander des comptes sur leur complaisance avec les forces de polcie, qui, ailleurs en France, ne rentrent pas dans les cités universitaires. En Alsace, l’ordre règne!

Rappelons qu’il y aurait 8000 étudiants étrangers à Strasbourg, sur 40 000 au total, et que selon les chiffres de la police, 400 seraient expulsables (800 selon l’UDEES).

Les quotas!

Une meilleure coordination se met en place entre les syndicats, les associatiosns à l’Université de Strasbourg, pour agir préventivement avec les étudiants menacés, afin qu’ils cessent d’avoir peur, se signalent à temps aux associations pour qu’on puisse organiser leur défense préalablement aux procédures express du pouvoir. Un responsable syndical a signalé que la Présidence de l’Université agissait en faveur des étudiantnS, selon des motifs pédagogiques, auprès de la Préfecture.

On n’a malheureusement aucune nouvelle de l’étudiante expulsée qui ne répond pas aux appels et n’appelle pas elle-même.