campement rom saint gall détruit

Lors d’un débat récent devant des lycéens, Mme Dreyssé, adjointe aux Solidarités, en charge de la politique Roms de Strasbourg, a eu le culot de déclarer que les familles évacuées le 19 décembre 2013, étaient libres d’aller ou non sur le nouveau camp ouvert, au nom d’Espace Hoche!

Lorsque lui a été rappelée la déclaration de Manuel Valls, encore ministre de l’Intérieur selon laquelle les Roms avaient une culture “en confrontation” avec la nôtre, et qu’ils avaient “vocation à retourner en Roumanie“, elle a répondu que ce n’est pas la politique de la France!

En fin de compte, au cours du débat où particpaient un responsable du Conseil de l’Europe, un représentant d’Amnesty International, une formatrice en français, et un membre de Latchorom, avec des lycéens sous l’égide d’enseignants, elle a fini par dire – et ce n’est pas la première fois- : “Je ne sais pas faire“. Pourtant, elle a été reconduite dans les mêmes responsabilités par le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries.

Concernant les divers “espaces temporaires d’insertion“, elle a précisé que sur 250 personnes concernées, 25 avaient trouvé un travail, dont 11 femmes et 14 hommes. Le total des Roms à Strasbourg est estimé à 450 dont près de la moitié vit encore dans des campements dits illicites et insalubres. Le camp Hoche qui devait durer jusqu’en juin, est prorogé et sera aggrandi. On a été informé récemement que les populations qui s’y trouvent commencent à comprendre qu’elles ont échangé leur sécurité contre leur liberté. Sans parler de problèmes concernant des élèves scolarisés qui ont conduit à des absences en début de semaine.

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