Le Conseil régional du culte musulman d’Alsace avait lancé plus d’une centaine d’invitations pour un iftar, rupture du jene, à Strasbourg-Hautepierre.
Dans la salle joliment décorée, on a entendu des discours pendant une heure environ: responsables musulmans, élus locaux,représentants des cultes concordataires. Tous insistaient sur la normalisation de la présence musulmane ici et en France et opposaient l’esprit républicain à l’islamophobie galopante.
Bien entendu, dans ce cadre officiel, personne n’a prononcé les moys “islamophobie d’Etat”, mais elle était probablement dans plus d’une tête…
Une curiosité était la présence, outre d’un représentant de la Communauté juive, aux côtés des catholiques et protestants, celle d’un responsable de l’Union juive française pour la paix, laquelle s’est constamment engagée ces dernières années dans la lutte contre l’islamophobie, e particulier, celle d’en haut, et dans le soutien à la cause palestinienne.
Le CRCM a mis en place un système de présidence tournate tous les deux ans. Ce soir-là, c’est Murat Erçan qui prenait son tour avant que Abdelhaq Nabaou, aumonier militaire national, ne lui succède en 2017.
Certes les musulmans qui composent ce CRCM ne sont pas des plus progressistes, puisqu’ils sont proches, soit du parti de Erdogan en Turquie, soit de l’UOIF en France, mais contre l’islamophobie, on peut mettre entre parenthèses, sans l’oublier, cette caractérisation. D’ailleurs, l’UJFP a un stand annuel au rassemblement UOIF à Paris.
Après la prière traditionnelle, le repas a suivi, potage, aubergine farcie, et des baklava et glace pour finir avant le thé.
Un fonctionnaire du Renseignement territorial était aussi parmi les invités…
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