Les DNA publient un article et une photo sur le rassemblement organisé hier devant la maison Georges Casalis qui abrite CASAS et CIMADE, deux associations engagées dans le soutien aux sans papiers demandeurs d’asile qu’elles aident dans leur constitution de dossier.

Depuis quelques jours, la police, sans doute fatiguée de faire des battues ça et là, vient directement arrêter les sans-papiers devant l’immeuble, malgré un engagement de l’ex Préfet Rebière, (désormais dircab de Fillon) auquel bien entendu l’actuel, Bisch, ne se sent pas tenu, continuité de la parole d’État oblige…

clic!

Pour le fun, notons que les DNA, dans lesquelles on récolte souvent un nombre impressionnant de fautes d’orthographe et autres plus graves, ont cette fois (merci Manuel Plantin) corrigé la bourde responsable d’un abominable “quotats” avec un t de trop.

Et dans la foulée, la photo a été recadrée, comme on peut le voir grâce à celle publiée hier par la-feuille-de-chou.

Mais c’est peut-être le mot “préfecture” qui était de trop?

La réalité ne vous plait pas?

Changez la, avec les DNA!

Les mêmes DNA, informées hier soir de la rétention d’une lycéenne congolaise et de son expulsion possible ce matin aux aurores, se sont renseignées, mais n’en parlent pas dans les éditions du jour.

L’Alsace, par contre, publie ceci:

Menacée d’expulsion au Congo, où elle n’a aucune famille

Kapalay Atato Asina, une lycéenne de nationalité congolaise âgée de 22 ans, a été interpellée, mardi dernier, aux abords du lycée Lavoisier de Mulhouse, où elle était jusqu’ici scolarisée.

Tout d’abord placée en rétention dans les locaux de la Police aux frontières (PAF) à Saint-Louis, elle n’est arrivée qu’hier soir au Centre de rétention administratif de Geispolsheim, c’est-à-dire trop tard pour pouvoir déposer le moindre recours administratif. Kapalay Atato Asina devrait être expulsée vers la République démocratique du Congo (RDC) dès ce matin, via un vol au départ de Roissy, à 10 h 40.

Le cas de la jeune fille, qui n’a été rendu public qu’hier après-midi, soulève d’autant plus d’émotion au sein du collectif Réseau éducation sans frontières (RESF) que Kapalay Atato Asina est dépourvue de toute famille en RDC : « Ses parents sont séparés : son père et ses demi-frères et sœurs sont tous français ; quant à sa mère, elle vit en Allemagne », précisait hier soir Laurence Tramut, membre de l’antenne bas-rhinoise de RESF.

En décembre dernier, Kapalay Atato Asina n’avait dû qu’à une maladie passagère d’échapper à l’exécution d’un premier arrêté d’expulsion.

Emmanuel Delahaye