Le rassemblement lancé par Alsace Révoltéeet soutenu ici par le QG République Strasbourg commençait à 11h30 place de l’Etoile à Strasbourg. Peu à peu arrivaient des gilets jaunes d’Alsace, de Lorraine, de Franche-Comté, de Bourgogne, d’Allemagne aussi. Les Kurdes étaient aussi présents comme à chaque manifestation.
Une première déclaration en préfecture prévoyait de démarrer place Kléber pour aller vers le quartier européen.

Mais comme la préfète s’obstine à interdire l’hypercentre, on avait déposé un autre parcours du Parc de l’Etoile au Parlement européen et au Conseil de l’Europe.

Mais cette fin au PE ne convenait pas non plus, et l’itinéraire imposé devait s’arrêter place Adrien Zeller, à 16h, où se trouve le bâtiment de l’ex-Conseil régional, le théâtre du Maillon et des immeubles neufs ou en construction, sièges sociaux d’entreprises, banques, etc.

Parti vers 13h30, le cortège est parvenu deux heures plus tard au point de dissolution.

A part un bref tir de lacrymogène suite au jet insignifiant de canettes vides, la manifestation s’est déroulée sans incident.

Il est vrai qu’elle était fortement encadrée, devant, derrière, par nombre de gendarmes et de CRS alors que les rues adjacentes étaient barrées pour empêcher toute sortie de l’itinéraire.

Cela se produisit tout de même à la sortie de la place de Bordeaux où des manifestants ont pris à gauche vers l’autoroute alors qu’on devait prendre à droite.

Après un petit moment, alors que les gendarmes couraient bloquer ce boulevard, la manifestation a repris le chemin officiel.

Le rue menant vers le Parlement européen était barrée par de hautes barrières métalliques en plus des hommes en arme.

Après quelques instants le signal de fin de manifestation était donné par le déclarant qui laissait les manifestants libres de décider de la suite éventuelle.
Quelques dizaines de personnes sont restées un peu plus que les autres qui regagnaient la ville par le parcours inverse, non sans être, pour certains, contrôlés, comme à l’Etoile, par les gendarmes.

Plusieurs manifestants venus d’ailleurs se sont étonnés que la suite annoncée, 24h de présence n’ait pas lieu. Et pour cause, plusieurs des organisateurs initiaux, dont Mike, avaient été mis en GAV dans la soirée de vendredi!

A l’heure où ceci s’écrit, on ne connait pas le motif de cette garde à vue. S’agissait-il d’écarter des gens pendant la manifestation, ou bien y avait-il d’autres motifs ?

Rappelons, comme un flyer le faisait, que le 28 février, une réunion régionale des gilets jaunes se tiendra par Zoom, afin de faire le point sur la réalité du mouvement et prévoir les actions futures.

On est là, toujours là!

Contrôle à la sortie de la manifestation