Un rassemblement a été organisé hier place Broglie à Strasbourg par D’ailleurs, nous sommes d’ici (DNSI) devant l’Hôtel de la préfecture pour soutenir la centaine de migrants de plusieurs nationalités qui campent à nouveau face à la mairie place de l’Etoile.

La mairie et l’Eurométropole ainsi que la préfecture se renvoient la responsabilité et jouent ainsi avec la vie et la santé des exilés, dont une quarantaine d’enfants.

A force d’insister et de faire pression, DNSI a enfin pu constater la mise en place par la mairie de quatre toilettes. L’eau avait précédé. Les conditions de survie sous le soleil de plomb et au milieu des rats sont inhumaines. Un contrôle de police avait été fait récemment souvent prélude à expulsion, conduite dans un gymnase, vérification d’identité et tri entre ceux conduits en vue d’expulsion au Centre de Rétention et les autres provisoirement logés. Mais on n’en est pas encore là.

Une cinquantaine de personnes sont restés dans le calme devant les grillages qui protégeaient le bâtiment d’on ne sait quoi, mais pas du ridicule. Derrière le grillage trois cars de police et des policiers surarmés. C’est du Darmanin pur.

Alors que se prépare de nouvelles lois xénophobes et racistes cette situation qui n’est pas propre à l’Alsace, augure mal du respect des droits humains de la part d’un gouvernement qui applique ce que le Rassemblement National prône contre les étrangers.