Strasbourg.
49.3 coup d’Etat
feuille2chou photo
Dès 16 h, un cortège étudiant manifeste sur le campus de l’Esplanade pour mobiliser les amphis réouverts, puis ils-elles tiennent ne Ag au Portique.
Portique Strasbourg-Robertsau campus
Vers 17h, le Collectif ” On crèvera pas au boulot” mobile les réseaux pour un rassemblement à 18h30 place Kléber.
Strasbourg
feuille2chou photo
A partir de 18h, les premiers manifestants se retrouvent au pied du général Kléber qui en a vu d’autres.
Entre 18h30 et 19h, on est déjà plus d’une centaine.
L’arrivée d’un cortège étudiant en manif depuis le Portique est saluée par des vivats et les slogans retentissent, dont le magnifique “Nous aussi, on passe en force“, qui reprend la réalité du très récent 49,3 que Borne s’est résignée à mettre en oeuvre.
En effet, le gouvernement et le président Mikron ne sont pas assurés d’avoir une majorité, même ric-rac, si la contre-réforme est soumise au vote.
La NUPES, le RN et d’autres groupes voteraient contre. Malgré leurs efforts, ceux-celles qui nous gouvernent encore ne sont pas parvenu.e.s à convaincre des Renaissance et des LR à voter pour la casse des retraites par répartition, prochaine étape de la politique du pouvoir.
Le cortège se met en mouvement, puissant (un millier), Deter et au pas rapide de la jeune génération mobilisée.
Par la ruelle de l’Outre, on rejoint la place Broglie, vers lHôtel de la préfète Josiane Chevalier, vouée, comme d’autres à finir “au fond du Rhin“‘
A force de jeter, en paroles, tous ces ennemis dans le fleuve, on craint la disparition des poissons. Encore un objectif pour nos amis de la nature, sauver les vivants de la mort par empoisonnement politicien.!
feuille2chou photo
Au fond de la place Broglie, on ne s’arrête que très peu devant les maigres policiers et leur deux cars qui barrent le passage vers le domicile de la préfète.
La manifestation se dirige vers le bâtiment de la préfecture place de la République. Aucun policier devant l’architecture du Kaiser Wilhelm II.
On se retourne, on passe devant la BNU, puis on prend l’avenue de la Liberté,dans le sens inverse des manifestations de l’Intersyndicale, absente bien sûr de la mobilisation instantanée.
Un enseignant, peu avant sur le campus disait à qui voulait l’entendre qe cette Intersyndicale qui, jusqu’alors maîtrisait en gros le mouvement, mettait 24h à chaque échéance, pour pondre appel de la suivante en ajoutant un paragraphe local sur l’appel national.
Les enragés de 2023 se mettent à courir vers le Palais universitaire (occupé en 68 par le Conseil étudiant-enseignant de 5000 membres et surmonté d’un Lutter et vaincre, au lieu du literris et patriae habituel) après avoir annoncé que des “bourges” y assistaient à un événement culturel. Le cortège se fragmente un peu, tout le monde, mais pas que les vieux, ne joggant pas tous les jours.
La manif aux deux banderoles en tête, prend le boulevard de la Victoire, puis les quais vers Corbeau, après une hésitation de ceux qui voudraient retourner au campus: pour crier aux muret se faire canarder sans témoins par les milices du capital?
Sur les quais de Strasbourg
https://fb.watch/jk8oIMpo9w/
On passe la place du Corbeau puis on prend à droite vers la place Kléber. Au passage les foyers ornant tous les supports et des tags à la bombe de couleur s’inscrivent, entre autre sur les sucettes électroniques (ta mère).
nous aussi on passe en force
feuille2chou photo
De Kléber vers le pont Kuss, puis la rue du même nom. On délaisse la gare pour le boulevard de Metz puis de Lyon.
Là, le tenancier de la Feuille de chou, victime d’une crampe au mollet,(plus de 11000 pas au compteur, à toute blinde…) abandonne, prend le tram et va dîner.
La manifestation s’est poursuivie encore longtemps jusque vers 22h. Une occupation de rails de tram se produit.
Feuille2ChouPhoto
Consigne ou impréparation, on a vu peu de policiers, à par quelques motards et des cars, peu nombreux qui foncent ça et là, sans que jamais la flicaille ne cherche à arrêter les manifestants. Pourtant vers la fin des camardes sont fortementgazés place Broglie et du côté de République. Aucune interpellation en cette belle soirée de rage anti-gouvernemantalee.
Les dirigeants de l’Intersyndicale locale ont brillé par leur absence. Seuls deux à trois brassards CGT ou FO se remarquent. Et bien sûr, Sud-Solidaires est présent, avec ou sans signe distinctif, depuis le campus.
Pendant ce temps, l’Intersyndicale mobilise pour le 23 mars !!!