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Il y avait presque autant de gendarmes et de policiers en civil, avec leur gilet pare-balle sous le blouson et leur matraque à la ceinture, que de manifestants ce matin sur le campus de l’Esplanade où la ministre Pécresse était venu distribuer les millions et faire le point sur la fusion de l’Université de Strasbourg.
Selon les représentants syndicaux pas grand chose a été obtenu surtout pour les postes.
Le directeur départemental de la sécurité publique en personne, M. Mazoyer, dirigeait la manœuvre gendarmo-policière. Un cordon sanitaire de plus en plus serré contenait les manifestants enseignants, étudiants et administratifs.
Fabienne Keller et François Loos se sont fait huer. Roland Ries et Jacques Bigot plus futés étaient un peu à l’écart et sont partis avant le départ de Pécresse.
Des slogans, des chants, étaient lancés par les manifestants parmi lesquels des syndicalistes de l’UNEF, les JC, des libertaires, le NPA.
Quelques flics se sont pris leurs propres gaz dans les yeux, et on a même vu un photographe larmoyant se faire soigner par la police.
Pécresse s’est vanté à la télé qu’il n’y avait que 150 personnes au lieu des 1500 l’an dernier. Comme si c’était comparable et que ça signifie une moindre opposition à la politique universitaire du gouvernement..
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