Le CRIF, dont on n’a jamais entendu aucune condamnation des crimes de guerre commis par l’État d’Israël, proteste contre une exposition de photographies des victimes des bombardements israéliens sur Gaza.

A moins qu’il n’en assure, bien malgré lui, le service après vente?

L’image du réel serait-elle plus insupportable pour les sionistes que le réel?

Il est vrai qu’ils nient en général les crimes de guerre israéliens pour ne les attribuer qu’au “terrorisme”.

Une forme inédite de “néga-sionisme“?

http://culturebox.france3.fr/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie-par-kai-wiedenhofer#/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie-par-kai-wiedenhofer

Le Crif s’indigne d’une expo photo sur Gaza au musée d’art moderne de Paris

PARIS, 15 nov 2010 (AFP) – Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s’est indigné lundi d’une exposition du photographe Kai Wiedenhöfer sur des personnes mutilées à Gaza qui se déroule dans les locaux du musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Le musée accueille jusqu’au 5 décembre une exposition “Gaza 2010” réalisée par l’Allemand Kai Wiedenhöfer, lauréat du prix de photojournalisme attribué par Carmignac Gestion.
Le photographe “ne veut pas simplement montrer des victimes d’opérations de guerre comme il y en a malheureusement dans tous les conflits armés. Il fait oeuvre de propagande”, écrit le Crif dans un communiqué.
“Il veut ignorer que de nombreux Israéliens aussi ont été victimes et marqués à vie par des attentats dont la plus grande partie a été organisée par le Hamas (…)”, poursuit l’organisation.
“Cette focalisation contre Israël est un acte de militantisme politique que ne devrait pas accepter le musée d’Art moderne de Paris, qui est sous la responsabilité de la Ville de Paris”, considère le Crif.
“Nous sommes surpris que le musée d’Art moderne de Paris puisse abriter une exposition aussi politique que celle-là alors que ce n’est pas forcément sa vocation”, a répondu Marc Knobel, chercheur au Crif, interrogé par l’AFP.
Il souligne que le Crif n’a pas pour habitude de dénoncer des expositions. “C’est un peu une première”, selon M. Knobel. “Nous n’appelons pas pour autant à la censure de cette exposition”, a-t-il ajouté.
Interrogé par l’AFP, le directeur du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Fabrice Hergott, a répliqué : “cette exposition ne fait pas partie de la programmation du musée”.
Elle a lieu dans le cadre d’un contrat de mécénat avec Carmignac Gestion. Mécène du musée, cette société de gestion d’actifs dispose d’une salle pendant un mois pour présenter les travaux du photographe primé, a dit M. Hergott.
“Nous n’intervenons pas sur le contenu”, a dit M. Hergott qui reconnaît que les photos sont “dures”.
Un avertissement à l’entrée prévient déjà que l’exposition peut choquer un public sensible, dit-il.
“Nous allons peut-être multiplier les avertissements, en soulignant qu’il s’agit d’un prix de journalisme accueilli par le musée dans ses murs”, a ajouté M. Hergott.
Le prix créé par Edouard Carmignac en 2009 consiste à financer un reportage sur un thème donné, en prise directe avec l’actualité. La bourse est de 50.000 euros. Le laurat se voit offrir une exposition et un livre, édité chez Steidl.
Le jury 2009, présidé par le photographe William Klein, était composé de personnalités reconnues du monde de la photo.