Rassemblement pour la liberté de la presse au Maroc
Bonjour, Bakchich et Reporters sans frontières organisent un rassemblement de soutien aux journalistes et caricaturistes marocains actuellement poursuivis en justice, notamment le dessinateur de presse du journal marocain Akhbar Al-Youm et du journal et site d’information français Bakchich, Khalid Gueddar. En effet, Khalid passe devant les tribunaux marocains, à Casablanca, vendredi prochain, le 23 octobre. Il devrait y être jugé “pour outrage à l’emblème national”, suite à un dessin publié dans le quotidien marocain Akhbar Al-Youm qui représente le cousin du roi Moulay Ismaïl sur fond de drapeau marocain… Khalid comparaîtra le même jour devant la justice pour “manquement au respect dû à la famille royale”. Pour un dessin, Khalid risque de trois à cinq ans de prison et 270 000 euros d’amende ! Et le journal Akhbar Al-Youm qui a publié le dessin, a été fermé. Pour plus d’infos, voir l’article de Catherine Graciet, les dessins en soutien à Khalid, le dessin de Khalid et sa bande dessinée sur Mohammed VI, sur Bakchich.info : “http://www.bakchich.info/La-liberte-de-la-presse-bafouee-au,08998.html“http://www.bakchich.info/La-liberte-de-la-presse-bafouee-au,08998.html Et le communiqué de Reporters sans frontières : http://www.rsf.org/Ouverture-du-proces-contre-Akhbar.html Le rassemblement aura lieu JEUDI 22 OCTOBRE à 11 heures devant l’ambassade du Maroc. Rendez-vous à l’angle de la rue Benjamin Franklin et de la rue Le Tasse (Paris 16e), à 10h45.
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SEMINAIRE de RECHERCHE 2009-2010
Jean-Christophe Weber
L’art d’accommoder les restes (suite)
Le diagnostic proposé l’an dernier était pessimiste. Depuis la situation a empiré. C’est sans coup férir que qualiticiens, évaluateurs, et bureaucrates de tout poil ont envahi ce qui dans le paysage de la médecine avait échappé à la logique du profit. On voit alors fleurir le discours managérial dans la bouche de cliniciens, non pour le subvertir, mais pour l’ânonner comme on se surprend à fredonner une ritournelle qui nous a marabouté l’esprit. Autre slogan repris en boucle : le fondement sur les preuves, dont l’omniprésence défigure l’idéal de la rigueur scientifique en imprécation totalitaire : « EBM » sous peine d’être disqualifié. Parallèlement le plaisir de soigner déserterait les troupes.
Côté patient, c’est une autre chanson qui insiste : y a t-il encore un médecin que je puisse appeler mon médecin ? Les généralistes en ville sont encore nombreux à tenir bon. Mais l’hôpital a presque lâché prise : application de conduites à tenir, recours aux avis d’experts, confusion soins/recherche, décision en comités… Division des tâches, dispersion du soin. Tous ces outils sont au service de l’excellence, de la performance. Soit. Mais ce qui ne performe plus, c’est la réponse à la demande. Le véhicule est perfectionné, mais son usage courant semble hors d’atteinte des malades.
Comment rendre à l’usage profane les dispositifs qui nous subjectivent ? Quelle urgence y’a t’il à ne pas les laisser entre des mains soi-disant expertes ? C’est le sens général de nos explorations, qui visent à dégager les linéaments d’une technê médicale en phase avec son temps (la nostalgie n’est pas de mise), et aussi avec ce qui fait cas, à savoir un drôle de mélange : du corps pas sans parole, du besoin pas sans désir, de la raison pas sans trébuchements.
JC Weber
Modalités pratiques :
Les séances du séminaire auront lieu le mardi de 16h à 18h :
les mardi 10 novembre 2009, 15 décembre 2009, 19 janvier 2010, 23 février 2010, 23 mars 2010, 11 mai 2010, 15 juin 2010, a priori dans la salle dite « de l’annexe », au CEERE (ancien Institut d’anatomie pathologique / enceinte de l’hôpital civil de Strasbourg).
Le séminaire est ouvert à toute personne souhaitant mettre au travail ces interrogations. Il fait partie des séminaires proposés aux étudiants du master Ethique Vie Normes et Société et du master Etudes Sociales des Sciences et des Technologies.
On s’inscrit par mail à cette adresse : jean-christophe.weber@chru-strasbourg.fr
Academic Boycott and the Complicity of Israeli Academic Institutions in Occupation of Palestinian Territories
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Through this report, we aim to inform and empower the debate on an academic boycott by giving information not on Israeli violence and violations of international law and human rights, but on the part played in the Israeli occupation by the very academic institutions in question. The report demonstrates that Israeli academic institutions have not opted to take a neutral, apolitical position toward the Israeli occupation but to fully support the Israeli security forces and policies toward the Palestinians.
Introduction
The idea of an academic boycott of Israel first emerged in 2002 as part of the growing boycott and divestment campaign against Israel, itself a part of the struggle against the Israeli occupation of Palestinian territories and the violation of Palestinian human and national rights. Compared to other types of boycott, the academic boycott has gathered a relative amount of widespread support amongst academic unions and organizations, primarily in Great Britain. Not surprisingly, this relative success has stirred a public debate and opposition to the boycott, mostly by pro-Israeli organizations and academics. The campaign for academic boycott has wavered under these pressures and various degrees and measures of boycott have since been approved and then often canceled by academic organizations. The arguments in favor of this kind of boycott have relied largely on the facts of the Israeli occupation and the idea of pressuring Israel through its academic world; often, they have not utilised details relating to the specific academic institutions that they call to boycott.
Through this report, however, the Alternative Information Center (AIC) aims to inform and empower the debate on an academic boycott by giving information not on Israeli violence and violations of international law and human rights, but on the part played in the Israeli occupation by the very academic institutions in question. The report demonstrates that Israeli academic institutions have not opted to take a neutral, apolitical position toward the Israeli occupation but to fully support the Israeli security forces and policies toward the Palestinians, despite the serious suspicions of crimes and atrocities hovering over them. Any who argue either for or against an academic boycott against Israeli institutions, we believe, should know and consider not only facts regarding the situation in the Occupied Palestinian Territories (OPT), but also the ways in which the Israeli academic institutions make political choices and actively take sides in the ongoing conflict.
This report deals with relevant facts about the connections between Israeli academic institutions and the occupation. It is doubtful that in the process of researching this report all facts relevant to the subject were uncovered, especially since some of the economic connections between academic institutions and private companies are actively hidden by the parties involved. The involvement of Israeli academic institutions in the occupation takes many forms and scopes, and not all Israeli academic institutions can be said to be involved on the same scale. However, all main Israeli academic institutions are involved in the occupation. Indeed, all major Israeli academic institutions, certainly the ones with the strongest international connections, were found to provide unquestionable support to Israel’s occupation. Some of the details depicted in this report are evidence of blunt and direct support to the occupation while others are more minor details, which, nonetheless, provide a clear indication of the political stance taken by academic institutions.
It should be noted that the Israeli security forces are the prime proponents of the occupation and therefore any aid given to them is considered here as support for the occupation. It is probable that universities in other countries may also occasionally support the local security forces. However the situation of the Israeli army is unlike that of other armies around the world and no support given to the Israeli security agencies can be defined as “neutral.”
Russie et Proche-Orient
http://www.ism-suisse.org/news/article.php?id=12850&type=analyse&lesujet=Histoire
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