Hier soir, vers 17h, circulant sur l’A35, en direction de Colmar, alors que j’étais à la hauteur de la prison de l’Elsau, sur la voie de droite à 90 km/, vitesse maximum autorisée, et que les trois voies étaient chargées comme toujours à cette heure, j’ai soudain été doublé par une tripotée de breaks de la Gendarmerie nationale, tous feux clignotants,suivis de voitures banalisées, accompagnant un véhicule de marque française, du genre que l’Elysée emploie.

J’ai été littéralement poussé vers la voie de secours par un de ces breaks, filant à très vive allure, bien dessus de la limite autorisée.

Étant donnée l’heure, et les informations captées sur France Info, il devait s’agir du véhicule d’un certain Sarkozy Nicolas, président de la République, (pour encore 18 mois), où chacun, même lui, garant du respect des lois, est égal devant le Code de la route. Cet individu, comme on dit dans les commissariats, son chauffeur, en tout cas, filait probablement, à toute blinde vers l’aéroport de Strasbourg-Entzheim, au retour de la rencontre bilatérale de Freiburg/Breisgau.

Comme disait une publicité, “Au dessus de Président, il n’y a rien.

Note: la presse régionale ne dit quasiment rien de la manifestation germano-allemande de Freiburg, sauf qu’elle a réussi à couvrir un peu de ses protestations la cérémonie officielle.

C’est pas en France où les manifestants, quand ils ne sont pas retenus illégalement dans un commissariat, sont repoussés hors de la vue et des oreilles présidentielles, qu’une telle chose arriverait!

Faudra-t-il bientôt se réfugier en Allemagne quand l’ordre sécuritaire français s’aggravera encore?

Les DNA consacrent bien plus de place à l’installation officielle de la brigade franco-allemande qui a ses quartiers à Illkirch-Graffenstaden, (la ville où le maire, Jacques Bigot voulait installer une locomotive des années quarante…), c’est pas la Wehrmacht, mais la Bundeswehr. tu saisis la différence?

Du moment qu’ils ne nous annexent pas à nouveau…

On ne fera pas de commentaires germanophobes car, comme on disait autrefois, “l’ennemi est dans notre pays“.

Et les troupes françaises qui guerroient avec les allemandes, embryon d’une armée impérialiste européenne, en Afghanistan, font partie du même lot. Bientôt, elles plieront ensemble bagage pour quitter l’Afghanistan, la queue basse.