Non, c’est pas ce que tu crois, lecteur.Tu n’es pas sur la page Charm’Di bissel, de Hot Bock, dans Hebdi Do, Une page suffit largement, et même, elle serait de trop, selon des lecteurs, Ni dans la chronique « Nos ami(e)s les bêtes », ni à la téloche, dans un reportage sur l’âge du premier rapport dans le 6-9,
Ici, mon bon monsieur (ma dame, aussi), on fait dans le sérieux, dans l’utile, dans l’instructif,
Alors, papi, de quoi tu vas nous parler? Au fait! Foin de digressions coûteuses en signes, le patron de la maison, et les féministes brevetées te regardent déjà de travers, Accouche!
J’arrive, « première monte », donc, Vous avez gommé tous les préliminaires? Oups, que n’écris-je pas! « Supprimez, définitivement, »
La « première monte » dont il va être question, est de gomme, gummi, (pas des capotes) si tu es Alsachien-2-souche, caoutchouc (tchouk nougat?), et ne se déplace qu’A4, plus la roue de secours, si tu vois ce dont j’te jacte, C’est bon? Tu y es? Le film commence, après ce générique tordu,
C’est de pneus dont je te (Kohl) cause, grâce à quoi ta bagnole se déplace, en général, longitudinalement (allemand?), Was macht s’Schwowe do? Nix!
J’entends déjà Schumacher, en VO, que « je côtoie ici », paraît-il, alors que je le subis, rouspéter parce que je n’achète pas Alsacien, Comme si le moyen fonctionnaire retraité avait de quoi se payer une néo-Bugatti, D’autres, la version jacobine des précédents, le cirque Binder, soutiennent l’industrie française et hurlent « Et pourquoi une nippone? » Ouais pourquoi?
Tu t’es fait avoir par la pub d’enfer (Rochereau?) des con-structeurs automobiles en ce début d’hiver où la prime à la casse -pas au casse!- l’officielle (mon mari!)-,multipliée par cinq, un miracle aussi fort que les poissons christiques) vit ses derniers jours, dépêche-toi, y en n’aura pas pour tout le monde,
Certes, tu a un alibi, ta caisse italienne (mauvais Français!) de 10 ans d’âge, qui t’a déjà coûté la peau des fesses en entretien, ne vaut guère plus que le montant de la prime offerte par des marques à l’aboi qui ne savent plus quoi inventer pour t’empêcher de rouler en vélo, de pratiquer l’auto-partage ou de te transporter en commun, banalement donc,
Tu t’es laissé tenter par un véhicule aux yeux bridés, dont le vendeur t’assure la durabilité quasi sans entretien pendant des années, à moins qu’un arbre traître ne te saute dessus, entre Oberhausbergen et Mittelhausbergen Là, c’est juste pour que nos lecteurs 100 % franco-mon-lingues (pas le poisson) s’entraînent à prononcer mieux que les présentateurs des journaux télévisés, ce qui est très facile,
J’entends déjà Schumacher, en VO, que « je côtoie ici », selon C2, que je subis, selon Schlomo, rouspéter parce que je n’achète pas Alsacien, Comme si le moyen fonctionnaire retraité avait de quoi se payer une néo-Bugatti, D’autres, la version jacobine des précédents, soutiennent l’industrie française et hurlent « Et pourquoi une nippone? » Ouais pourquoi? Elles ne sont ni ponnes ni plus merdiques que les franchouillardes, mais t’as la clim, sans coûteuse option,« Tu veux mettre nos ouvriers français au chomdu? », ajoutent-ils, comme si c’étaient pas surtout des Arabes et des Turcs qui bossaient à la chaîne, chez Pigeot-Mülhausen, quand elles, les bagnoles, n’étaient pas délocalisées, dans leurs pays d’origine, Ceaucescu!
Au fait! Assez de digression! Oh, Thierry, tu crois que t’as bien fait de le remettre dans « l’ours » ce rédacteur, que t’avais « oublié » quelques semaines? Qu’il cesse de tourner autour du pot (d’échappement)! J’arrive,
Te voilà propriétaire d’une petite Japonaise (ici, hurlement féministe ), Et la neige de tomber et le froid de s’installer, et les vouatures de patiner, Un jour, en fin d’après-midi, tu prends ta Japonaise (par où?) pour te rendre à la fête de Noël d’un quartier périphérique de Strasbourg, où tu chantes dans la chorale adulte,
Comme d’habitude, tu prends par le Chemin du Gross-Roethig, (exercice pour les monolingues français) près du terrain pollué de Québecor, très controversé, entre projet immobilier, amianté, défendu par d’Herr Maire Ries, et la coulée verte (non, pas les zécolos), du député Jung et de son double, Elkouby, tout feu, tout flamme -Kueche?-, qui trouve moyen de faire parler de lui, tous les jours dans le Chournal, en bien ou en mal, mais qu’importe, pourvu que la Marque du Nom, s’imprime, avant les élections, dans les cerceaux malléables, s’il reste de la place, à côté du tampon d’une boisson brune pétillante venue d’outre Atlantique pour vous faire roter,
Tu roules à 30 km/h, car c’est étroit et plein de virages, Après le petit tunnel, tu croises un autre véhicule qui t’oblige à serrer à droite ( pas vers « la -13A-droite strasbourgeoise, hein, ni les U Mpistes! Choc terrible à l’avant-droit! Tu t’es pris deux nids-de-poule-successifs, preuve photographique ici,
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Aussitôt après, ton volant tire à droite, mais tu ne peux t’arrêter à cet endroit, Tu constateras que ton pneu, am Recht, est à plat, Ah, ça commence bien! Pressé par le temps, comme un citron, et tes obligations noéliques, tu vas à la fête de quartier, Au retour, il neige à gros flocons, Tu laisses ton véhicule devant un réparateur pour que le lendemain, il puisse obvier à ta déveine, Und heesh chance, un bus de la CTS, arrive, malgré les grèves,
Le jour d’après, tu retournes chez le technicien, Il t’annonce que ton pneu est naze (pas de i après le z) et qu’il n’ pas ce modèle, Tu découvres à ce moment que les Japonaises, comme les Italiennes, ont des galettes à la place de (non, pas de cervelle, gros macho!) roue de secours, Paraît que c’est comme ça sur toutes les bagnoles, t’expliquera un mécanicien, C’est la faute aux Zaméricains (aux Zétasuniens, voulait-il dire) dont les zénormes chars ont des jantes si lourdes que même en mangeant tous les jours des burgers, tu ne peux, une fois démontés, pas les porter chez le garagiste du coin, En plus, ça allège le poids des bagnoles, et le prix de revient du con-structeur,
Tu vas chez le concessionnaire de Japonaises pour remplacer ton pneu, Et tu découvres qu’il n’en a pas, Tu téléphones à d’autres Gummologues certifiés, Entre ceux qui ne répondent même pas et ceux qui te disent ne pas avoir ce modèle en stock ni en commande possible, ce n’est pourtant -une page de pub!- qu’un Dunlop 185/55/15/82V (tu le sais par cœur à force), macache,! Tu consultes le site internet de la Belle Japoniaise, Là, on te vend du rêve, en veux-tu en voilà, mais question pratique, tu peux te brosser,
Le site Dunlop est mieux, Tu remplis toutes les cases, et s’affiche alors, à gauche de l’écran, un magnifique pneu de la taille recherchée, et à droite, petit problème, l’inscription: pas de pneu de cette dimension disponible, Gott verdammi, noch a moll! Quoi, même chez le fabricant!
Alors, là, tu commences à t’énerver, Et tu te fends d’une belle lettre à l’ancienne, certes, tapée sur ton clavier, puis imprimée, mise sous enveloppe, et portée en mains propres, s’il les a lavées, un samedi matin, par toi-même, petit facteur improvisé,
à M, Claude Knoch
AZ MOTORS
1, rue des Frères Lumière BP 71
Eckbolsheim
67000 Strasbourg Cedex 02
Monsieur,
Dans un courrier récent, en date du 08/12/2010, vous écriviez, « rien n’est plus important que votre satisfaction, » L’ironie du sort a fait que quelques jours après, le 16 décembre, suite à un passage sur un double nid-de-poule, le pneu avant-droit de mon véhicule Mazda est inutilisable,
J’ai découvert à cette occasion, en plus de la galette
qui tient lieu de roue de secours, que ce type de pneu Dunlop SP 3000 A de taille 185/55/15 82 V, est introuvable sur tout le marché français, selon vos propres déclarations au téléphone, le 17/12, et les documents joints trouvés sur Internet,
Comment est-il possible qu’un véhicule neuf, une Mazda 2, achetée il y a un mois, soit équipée de pneus introuvables sur le marché?
La seule solution que vous m’avez proposée est l’achat (!), certes à prix coûtant, d’un train de pneus d’une autre marque dont vous disposez!
Vous avouerez qu’en guise de « plaisir de conduite toute (sic) au long de la vie de (mon) véhicule », on fait mieux!
Aussi, je me permets de vous suggérer que vous m’offriez purement et simplement les pneus de remplacement, Ainsi, vous ne ferez pas mentir votre engagement de « tout mettre en œuvre pour (m’) offrir un service digne de (mes) attentes, »
Veuillez recevoir l’expression, j’espère, provisoire, de mon mécontentement assuré,
Un vendeur, solitaire, réceptionne le placet et promet de le remettre à qui de droit, le boss himself, Ton ouiquende neige au Champ-du-Feu, ce sera un autre jour, Inch Allah!
Une nuit, un jour, et encore, Lundi matin, aux aurores-aux-doigts-de-roses, tu te pointes chez le vendeur de Japonaises, (Aucune pub subliminale pour un professeur de lit-et-rature et de civilisation de ce pays, un certain G, dont le nom sonne comme niche- par ailleurs con-curent de la Marine Nationale,
Tu tombes sur le patron, M, K, fils, mais comme il dit, il ne fait que passer, car, il est en congé de paternité, Mazeltov!
Tu lui racontes tout de même, avec son accord de jeune père baignant dans la béatitude et les couches jetables, ta mésaventure, Aucun pneu de cette marque, dans cette dimension, dans tout le pays, et même, si on vérifiait, dans tout l’Union Européenne, et au-delà des frontières de Schengen!
C’est se foutre de la gueule du pigeon auto-motorisé! Tu vas pour remplacer un pneu sur ta bagnole neuve, et on te propose d’en mettre deux, d’une autre marque, japonaise, encore, net franzosich, Ma parole, il y a un deal entre les Bagnolistes et les Gummi-Macher? On te fait le « cadeau » d’un prix coûtant, Contraint et forcé, ou alors, tu serais condamné à rouler perpétuellement à 80 km/h, vitesse maximale gravée sur la jante de la galette, tu fais changer les deux pneus avant, Maintenant, tu es le seul dans toute l’Europe, et la galaxie,, à être l’heureux propriétaire d’un Dunlop 185/5515/82V/, dont la cote monte d’heure en heure, autant que ce celle du lingot d’or, Faut le déposer à la banque! Toutes propositions, honnêtes, à la direction de Hebdi Do qui transmettra,
Un mécano, à qui tu narres ta mésaventure, te livre la clé du scandale, Il s’agit, et c’est pareil, dit-il, chez tous les cons-tructeurs, de « pneus de première monte » (ah, enfin on comprend le titre!),
Tu vas être savant en Science automobile, Paraîtrait que les constructeurs de bagnoles montent (encore!) systématiquement des pneus de ce genre sur tous les véhicules neufs en vente, Des pneus irremplaçables, au sens propre, pas dans le sens que tu crois! Qui obligent, en cas de pépin, bref, non seulement à en racheter deux mais à changer de marque,
Tu te fendras, c’est sûr, d’un article dans Hebdi, ça soulage, d’un courrier vengeur à la maison mère en Ile-de-France, ( avec laquelle on ne peut correspondre que par téléphone et courrier postal, mais pas par mèl), un autre, à M, Dunlop, sans omettre une association de con-sommateurs, Pour le moment, cette plaisanterie t’a déjà coûté 216 €, Et pas la peine de passer par ton assurance tous risques, Comme tu es responsable, de l’incident, tu toucherais, une fois déduite la franchise, des clopinettes inférieures à la dépense, sans compter l’augmentation de ta prime l’an prochain, Mais n’oublions pas la CUS qui laisse en place des trous pareils,
véritables pièges à bagnoles, comme elle laisse de gros pavés disjoints casse-gueule, (photo) devant le 9, place Kléber,
J C Meyer
[…] Première monte […]
Amitiés, Momo.
Amitiés hot bock
je répondrai demain, cher voisin de page
Cher Monsieur Schlomo,
Je suis Hot Bock, celui que vous avez déjà par deux fois pris publiquement comme bouc émissaire de vos jugements.
Déjà, merci de faire partie de mes lecteurs (à moins que vous soyez suffisamment maso pour régulièrement manger des brocolis, juste pour confirmer que vous détestez bien cela).
C’est notre collègue, C², qui m’a appris l’existence de votre blog et de cette nouvelle critique à peine voilée à mon encontre, et je me réjouis d’y trouver la possibilité d’intervenir.
Félicitations pour votre texte. Beaucoup de jeux de mots très drôles. Il est toutefois très long. Tout ça pour dire que vous avez acheté un véhicule neuf et que vous ne trouvez pas de pièces détachées ? Une mésaventure somme toute assez commune.
S’il s’agit d’information, c’est vraiment trop long. Avec vous, un journal télévisé durerait au moins quatre heures.
Mais j’ai bien compris qu’il s’agit de divertissement, et dans ce cas, oui, c’est agréable. Ca dépend toutefois des goûts des lecteurs.
Pour en revenir aux textes signés Hot Bock, il s’agit là aussi de divertissement. Vous n’aimez pas ? C’est votre droit le plus strict. Là aussi, tous les goûts sont dans la nature.
Ma question : qui êtes-vous pour critiquer les textes des autres ? Ne le prenez pas mal, s’il vous plait. Je cherche simplement à comprendre, qu’il n’y ait pas d’ambigüité.
Faites-vous partie d’une association de consommateurs ? Faites-vous partie d’une commission de censure et de sécurité des œuvres accessibles aux enfants ?
Faites vous partie des gens qui se considèrent être des critiques littéraires, cinématographiques, artistiques, musicaux ? Ces personnes, qui sont généralement incapables de créer la moindre œuvre, qui se disent pourtant spécialistes, et qui ne vivent qu’en encensant ou en démolissant les œuvres des autres ?
Certains sont des artistes sans succès et sans talent, qui espèrent atteindre une hypothétique renommée, toujours en encensant ou démolissant les autres. Sans les artistes, les vrais, ils n’existeraient pas. Faites-vous partie de ces auteurs ratés, jaloux et aigris ?
Ce serait dommage.
Faut-il obligatoirement démolir le travail des autres pour espérer mettre en avant son propre travail ? N’est-il pas possible d’être brillant tout seul, par soi-même ?
D’ailleurs, comment critiquer, alors que – je me répète – tous les goûts sont dans la nature ?
Un amateur de Tango détestera le rock, alors qu’un rappeur trouvera que Bach, c’est de la daube. Pourtant, il y a du bon dans chaque genre.
Allez, il y a suffisamment de petites piques ci-dessus pour espérer une réponse bien chargée de votre part.
Pour finir ma lettre, je vous dis tout de même le fond de ma pensée : MERCI, MERCI, MILLE FOIS MERCI !!!
Ecrire les Hot Bock, ça m’amuse, sans plus. Je n’espère pas le Goncourt avec ça.
Mais de vous voir parler de moi autour de vous, cela me donne une légitimité, une véritable importance.
Si mes textes étaient froids, insignifiants, dénués de tout intérêt, vous n’en parleriez pas.
Alors, s’il vous plait, lâchez-vous. Cassez mes textes autant que possible. Continuez, ne mâchez surtout pas vos mots. Vous faites parler de moi, vous me faites de la pub.
Et si vous souhaitez que je vous envoie un texte original dédicacé, pas de soucis. Faites votre demande auprès d’Hebdi qui transmettra.
Cordialement,
Hot Bock
(que vous pouvez joindre sur facebook)
j’y ai pensé, mais ça aurait pris du temps; j’ai changé les pneus, mais je vais faire du bruit!
T’as pensé à faire le tour des casse autos ?ou commençer par leur telephoner?