Au Club III de la Communauté israélite de Strasbourg avec M. André Fisher, cadre hospitalier retraité qui a fait œuvre d’historien du 12 siècle à nos jours en contant l’histoire de Stephansfeld à Brumath, qui a abrité des enfants abandonnés, puis des “aliénés” au 19e siècle pour devenir l’Établissement public de santé d’Alsace du nord où toute référence à la psychiatrie a disparu dans l’appellation.

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M. Fisher a fait un remarquable exposé à partir de ses notes de travail rédigées d’une fine écriture à la main. Son auditoire était particulièrement élogieux à juste titre à son égard.

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Note

Une fois de plus le correspondant de la Feuille de Chou, pourtant membre de la CIS, la Communauté Israélite de Strasbourg, a été victime de l’ostracisme du “comité” du Club III.

En effet, comme il se dirigeait, après la brillante conférence, vers la table où les orateurs prennent le Kafe avec des douceurs, et prolongent la discussion, il s’est vu interdire, par une dame, l’accès à cette table, “l e comité a décidé que vous ne pouvez pas vous asseoir à la table du comité” , sans doute réservée, à la race supérieure des ” bons juifs” qui croient prouver leur judéité, en soutenant inconditionnellement les crimes de l’État d’Israël.

Après cela, ils-elles peuvent toujours venir nous parler de l’éthique juive tournée, paraît-il, vers l’ouverture à l’autre, et même au Grand Autre, comme dirait Lacan.

L’autre du juif, en Israël, n’est-il pas d’abord le Palestinien ( et le sefarad, ou le falasha)? Cet indigène massacré, expulsé, colonisé. Et même celui qui, pourtant citoyen, de seconde zone, de l’État “juif”, se voit refuser des logements par des propriétaires juifs israéliens, à l’appel de 300 “rabbins” à Safed? Et ces racistes osent s’appuyer sur la Torah!

La honte, là-bas, et ici.

Combien de ces juifs anti-juifs viendront écouter Michel Warschawski, le fils du Grand Rabbin, (mon maître en judaïsme) qui, en Israël, était, de son vivant, le seul rabbin francophone militant parmi les anglosaxons de Rabis for human rights. On tient les comptes!

Savez-vous que Michel Warschawski est interdit de salle communautaire dans sa ville natale?

Merci aux catholiques, aux protestants, aux musulmans, et à tous les autres, sans religion, d’accueillir chaque fois Mikado.

Et savez-vous que, lapsus sublime, lors de la construction d’une monument à l’entrée de la rue Hirschler, constitué de plaques de verre portant, gravés, les noms des juifs célèbres d’Alsace, ILS ont oublié le Grand-Rabbin Max Warschawski! En guise de rattrapage, ils ont ensuite réparé leur bévue significative, en nommant le square du nom du père de Michel.

Pas annoncé dans UNIR, le mensuel de la CIS, ni sur le site de la CIS:

Il sera mardi 11 janvier à la salle blanche de la librairie Kléber à 17h30 pour son livre: Au pied du mur. De notre correspondant à Jérusalem.

Et le même soir, à 20 h, à la Maison des Syndicats, 1, rue Sédillot, pour une réunion-débat.

Thème:

Israël au bord de l’abîme.

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