La meutestrasbourg n’a pas été la seule indignée par la pub “Pili Pili”
qui a fait paraître une pub sexiste amalgamant terroir-tarte flambée-
petite culotte “sexy”

Allez sur le site des archives de FR3 et visionnez la vidéo:

En PJ: la pub et la visualisation au masculin, faite par l’une de nous:
sans vouloir tomber dans l’effet de miroir, car le sexy pourrait
réapparaitre sous forme masculine.

Pour la meute, le sexisme est , dans la pub, l’utilisation des corps
comme objet de vente, féminins à 98 % , mais pas que.

Il y a aussi, dans les pubs moins choquantes, l’utilisation sexiste
répétée et discriminatoire des corps au féminin masculin. Preuve:
Si vous avez, comme moi, reçu dans votre boite à lettres, un catalogue (
extrait) des 3 Suisses: regardez le bien.

J’ai fait une analyse quantitative des mannequins – photos supports.
Même s’il y a comme partout, plus de fringues pour femmes présentées, en
proportion, les mannequins féminins sont photographiés 3 à 4 fois plus
en corps tronqués (sans la tête). Lorsque les mannequins sont entiers
sur chaque photo, il y a 3 fois plus d’ hommes ou de garçons qui
regardent de face, avec assurance, et cela est criant dans les pages
enfant: ainsi commence l’incorporation des inégalités: la fillette
regarde de côté, en biais, le garçon de face, droit.

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lu dans les DNA

qui voient de la “poésie” là où on en cherche vainement…

et qui se gardent de donner à voir l’objet de l’outrage…

 

Tartes flambées et petites culottes…

Moment de poésie (sic) l’autre jour devant le restaurant Flamme & Co, Grand’Rue. Choquées par une pub du resto qu’elles jugent « sexiste et dégradante pour la femme », une vingtaine de féministes ont jeté des culottes, « parfois souillées », regrette le gérant, Olivier Lammert, sur les tables déjà dressées.

Incriminée : une affiche mettant en scène des jambes féminines et nues, culotte orange avec coiffe alsacienne aux genoux, et sous-titrée « le terroir, alsacément plus sexy ». Des images utilisées comme sets de table, « enlevées quand il y a des enfants », précise le gérant.

Plutôt amusé au début par cette flash mob organisée par La Lune, Olivier Lammert a vite compris que ce n’était pas de la rigolade. « Quand j’ai vu leurs réactions assez virulentes, j’ai vite déchanté, confie-t-il. Et les culottes sales sur les tables déjà dressées, je n’ai pas vraiment apprécié. » Le gérant du resto se défend en revanche d’être sexiste. « Alsacément sexy est un slogan, qui cherche à attirer l’attention sur un produit, la tarte flambée revisitée, assaisonnée ici d’un peu d’humour, de légèreté, de frivolité. » Reste que pour les défenseurs des droits des femmes, ce genre d’humour fait plutôt flop. Et reste vécu comme une humiliation, réduisant la femme à un simple objet de consommation.

S’il s’excuse d’avoir heurté certaines personnes, pour le coup, une chose est certaine : le Flamme & Co ne deviendra pas le QG des féministes !

B.R.