Tribune libre

COMMUNIQUE DE PRESSE :

Un 1er Mai anticapitaliste et internationaliste !

La journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses du 1er mai se déroulera dans un contexte de crise économique qui n’en finit pas avec ses plans d’austérité en Europe comme aux États-Unis, mais aussi dans un contexte de catastrophe nucléaire au Japon, et de révolutions au sud de la Méditerranée.

 

Ce 1er mai sera donc l’occasion pour l’ensemble des salariés d’affirmer leur solidarité avec les peuples du monde arabe, contre leurs dictateurs. Il s’agit aussi de refuser l’intervention impérialiste menaçant le processus révolutionnaire en cours et protégeant uniquement les intérêts des trusts pétroliers.

Au Maroc, au Yémen, en Syrie où la répression est sanglante, les populations continuent de lutter pour leur liberté, des droits démocratiques et sociaux.

Pendant ce temps là, prétextant de l’arrivée de quelques milliers de migrants tunisiens fuyant la misère et la pauvreté, Sarkozy et son ministre des affaires étrangères, remettent une fois de plus en question la libre circulation des individus, pourtant déjà limitée avec les accords de Shengen.

Ils reprennent à leur compte le discours et le programme politique de haine et de racisme du Front National.

 

Pour la majorité des salariés, de la population c’est sans aucun doute l’aggravation des conditions de vie quotidiennes qui domine. Partout en Europe, la dette, la crise sont prétexte à casser l’ensemble de nos acquis sociaux et les services publics : suppressions d’emplois, recul de l’âge de la retraite, casse de la santé, développement de la précarité…

 

Face à cette politique d’austérité menée aussi bien par des gouvernements de droite et de gauche, la colère sociale est forte, les mobilisations sur l’ensemble des aspects de ces politiques d’austérité sont vivaces en France mais aussi en Allemagne, au Royaume-Uni ou encore au Portugal.

Le 1er mai sera une occasion importante de mettre en avant toutes ces luttes, ces résistances et de revendiquer une autre répartition des richesses. Il est urgent d’augmenter tous les salaires de 300 euros nets et qu’il n’ y ait plus aucun revenu inférieur à 1500 euros nets. Mais il est aussi urgent d’en finir avec les exonérations de cotisations sociales et les suppressions d’emplois.

Plus largement, ce qui doit s’exprimer, c’est la volonté de rupture avec ce système qui fait faillite et l’affirmation d’un autre projet de société.

 

Le 1er mai doit être un succès pour faire entendre qu’au Nord comme au Sud, nous refusons de payer leurs crises !

lien:

http://flaneur.free.fr/index.php/2004/05/30/99-travailler-deux-heures-par-jour-moins-qu-une-utopie-plus-qu-une-reforme