Le Sénat a rejeté hier une loi liberticide proposée par les socialistes qui aurait puni d’un an de prison et 45 000 € d’amende, la contestation de l’existence du génocide contre les Arméniens.
Contrairement à ce que déclare le président du Conseil de coordination des associations arméniennes de France, “ceux qui voteront en faveur de ce texte” ne peuvent être “catalogués du côté des négationnistes“.
On peut tout à fait reconnaître la réalité du génocide, et, en même temps, être opposé à une loi qui constitue un déni de la liberté d’expression.
Dans cette circonstance, nous partageons l’avis de feu Pierre Vidal-Naquet, ennemi juré des négationnistes du génocide des Juifs, mais opposé à des lois qui empêchent la liberté d’expression garantie par la Déclaration universelle des droits humains.
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