En fouillant bien les pièces du fond des DNA électroniques, on est tombé sur ça:

[les passages en gras sont de notre fait: on a laissé notre “marque“…]

DNA le 15/05/2011 02:01

Reichshoffen / Association Dynamique Nord Alsace
Les médias à l’ère du numérique
L’association Dynamique Nord Alsace et le député Frédéric Reiss ont organisé un débat sur le thème des médias à l’ère du numérique à Reichshoffen avec des intervenants prestigieux.

Il n’y avait pas foule ce soir-là à la Castine de Reichshoffen. Pourtant, le plateau proposé par l’association Dynamique Nord Alsace et le député Frédéric Reiss avait de l’allure : il réunissait Rémy Pflimlin, PDG de France Télévisions, Alain Howiller, ancien directeur-rédacteur en chef des Dernières Nouvelles d’Alsace, et Raymond Schlegel, directeur de Radio Liberté. Les trois hommes étaient invités à débattre d’un sujet d’actualité « les médias à l’ère du numérique ».
Distinguer le vrai du faux (vaste programme!]
« Les choses évoluent à une vitesse folle, constate Frédéric Reiss. Toutes les informations sont diffusées en temps réel sur internet avec parfois des effets redoutables. »
Dans ce mouvement perpétuel où il est parfois très difficile de distinguer le vrai du faux, où la sphère privée se confond avec le monde public, comment se positionnent les médias dits « classiques » que sont la télévision, la presse écrite et la radio ? En étant présents eux aussi sur Internet mais pas seulement…
« Aujourd’hui, tout le monde crée de l’information et tout le monde en consomme, souligne Alain Howiller. Internet a bouleversé les repères et a créé une grande confusion dans le lectorat. » « Le rôle du journaliste a changé car il n’a plus le monopole de l’information », poursuit l’ancien directeur-rédacteur en chef des DNA. Face à la rumeur qui circule si facilement sur les réseaux, le journaliste répond par le « professionnalisme, la vérification des sources, le recul et la profondeur », argumente Alain Howiller.
Rémy Pflimlin évoque quant à lui la notion de « marque ». « Dans le monde de la profusion d’informations que nous connaissons, les médias ont un rôle encore plus important à jouer que par le passé, précise-t-il. Devant cette masse, à quoi peut-on se référer ? À une marque, comme les DNA ou Frances (sic) Télévisions. Je peux lui faire confiance car je connais sa pratique professionnelle, je connais ses valeurs, sa déontologie… » Le PDG de France Télévisions estime que la TV publique a une mission fondamentale à remplir : « L’offre d’images a tendance à se banaliser. Tous les programmes sont semblables. Il nous faut miser sur la qualité pour nous démarquer. Nous avons l’opportunité de faire la différence, de nous distinguer. »
Bref, « à l’ère du numérique », les médias classiques ont leur carte à jouer, à condition de faire preuve de professionnalisme, d’imagination et de capacité d’adaptation et de renouvellement. Le directeur de Radio Liberté se montre d’ailleurs relativement optimiste. « Cela fait trente ans que nous sommes sur les ondes et les web-radio qui diffusent en direct n’ont pas encore beaucoup de succès », constate-t-il. J.-M. J.

Vous en pensez quoi, vous de la qualité des programmes de France-Télévision?
Et de la “marque” Alsace?
Autrefois, on marquait les bêtes au fer rouge…