L’État marocain est vétéran/expert en falsification des chiffres. Il suffit de de se pencher sur ce que pondent (sur commande) les piètres individus du HCP qui prétendent que le taux de chômage au Maroc avoisine 9% alors qu’il dépasse largement 10% dans la quasi totalité des pays du monde, y compris les pays européens, et que le taux de pauvreté au Maroc est insignifiant.

Revenons aux données relatives au “référendum” du 1er juillet.
Sur la base des informations qui viennent de toutes les régions du Maroc, le taux de participation est faible, très faible.

A Mohammedia on n’a pas trouvé un bureau où le taux dépasse 50%.
L’État prétend que ce taux (moyenne nationale) est de 72,65% .

Faisons un peu de calculs arithmétiques sur la base des données officielles (les chiffres sont arrondis).

Marocain-es de 18 ans et plus: 21 000 000 ( ils sont plus en réalité)
Nombre d’inscrit-es: 13 000 000, taux d’inscription 62%
Nombre de participant-es: 13 000 000*73% ( au lieu de 72,65% provisoire)=9 490 000

Nombre des personnes qui ont voté OUI (enlevons les bulletins annulés, les votant-es NON): 9 490 000 – 200 000 = 9 290 000
Taux de gens qui auraient “approuvé” la constitution octroyée:
9 290 000/21 000 000 = 44%

Conclusion selon les données de l’État, 56% des marocain-es n’ont pas approuvé le projet de la constitution makhzenienne.

Conséquence: la continuation de la lutte pour l’ensemble des revendications du mouvement du 20 février en général, et pour une constitution démocratique et populaire en particulier, est plus que jamais légitime et nécessaire.
Ali Fkir (2 juillet 2011 à 10 h)