Remise du « Prix de la Tolérance Marcel Rudloff » aux 4 communautés religieuses signataires de « L’appel de Strasbourg pour le respect mutuel ». Photo DNA — Jean-Christophe Dorn
Tolérance ?
Le prix “Tolérance Marcel Rudloff” vient d’être remis aux responsables des principaux cultes.
Les religions se tolèrent entre elles, mais c’est la règle imposée par la laïcité. Par contre, en Alsace-Moselle, les religions ne tolèrent pas la laïcité. Elles s’opposent à la règle laïque commune établie par la loi de 1905.
Contrairement à des affirmations manifestement erronées, les associations laïques d’Alsace-Moselle ne veulent en aucun cas retirer aux Alsaciens le bénéfice des législations locales progressistes (Sécurité sociale, Droit du travail, Droit des associations etc.) . Elles demandent que les législations locales progressistes soient adoptées par les assemblées parlementaires et deviennent le droit général pour l’ensemble du territoire. Par contre, constatant que la population alsacienne actuelle est plurielle, multiculturelle et sécularisée, elles demandent que les législations locales non-laïques, archaïques, coupées de la réalité sociétale, soit remplacées par la législation laïque du droit général fondement du “vivre ensemble”.
Bernard Anclin président de «laicitedaccord » Maison des Associations Strasbourg
DNA
prix Marcel Rudloff
Les religions récompensées
Quatre religions et un trophée
Religion rimait avec tolérance, vendredi au palais Rohan de Strasbourg. Pour la première fois depuis 1998, le prix de la tolérance Marcel Rudloff a récompensé les quatre plus importantes communautés religieuses de la région.
La communauté urbaine de Strasbourg et l’association des amis de Marcel Rudloff ont voulu rendre hommage à « l’appel de Strasbourg pour le respect mutuel ». Le 8 janvier 2009, les représentants des cultes catholiques, protestants, juifs, et musulmans s’étaient unis à l’appel de Roland Ries, maire de Strasbourg, alors que le conflit israélo-palestinien exacerbait les tensions religieuses en France. Dans un texte commun, ils avaient condamné les violences, affirmant par ailleurs leur volonté de dialogue. « Cette attitude peut constituer un modèle jusqu’au-delà de nos frontières », a déclaré Roland Ries avant la remise du prix. Mgr Grallet (catholicisme), M. Collange (protestantisme), M. Gutman (judaïsme), et M. Ayachour (islam) se sont ainsi vus remettre 4 000 euros. L’intégralité de la somme sera reversée à une association volontairement non confessionnelle : les restos du cœur.
par B.A, publié le 11/03/2012 à 05:00