Aux dernières nouvelles d’hier soir, l’État sioniste rappelle 30 000 réservistes alors que ses chars sont déjà depuis plusieurs jours massés à la frontière de Gaza.

Il y a quatre ans, c’était la terreur de Plomb durci (1400 morts palestiniens, dont 350 enfants), cette année, entre élection d’Obama et futur scrutin législatif israélien, voici Pilier de défense, un gros oxymore par rapport à la rupture par Israël de la trêve que le gouvernement de Gaza (Hamas) respectait depuis des années. Ce sont les sionistes qui ont rompu cette trêve.

L’opération en cours, avions, missiles autrement “performant que les roquettes palestiniennes, et qui va probablement se développer, peut-être même en nouvelle invasion terrestre, n’a rien d’une opération défensive.

Certes, des roquettes tirées depuis Gaza, tombent chaque jour sur les villes israéliennes jusqu’à quelques dizaines de kilomètres. Et même, en riposte à l’agression, des tirs palestiniens ont touché pour la première fois la banlieue sud de Tel-Aviv, un progrès (au sens technique).

Mais contrairement à ce que dit l’État-voyou, ce n’est pas le Hamas, avant la rupture unilatérale de la trêve, qui lançait des roquettes, mais d’autres petites organisation, en particulier islamistes ou Al Quaidistes, que le Hamas pourchassait et emprisonnait.

Or, les médias, reprenant en boucle, depuis toujours, la propagande israélo-sioniste, attribuent mensongèrement ces tirs de faible portée au Hamas.

Vu dans les DNA en page Faits divers Justice (???)

par Ju.M.., publié le 16/11/2012 à 05:00 | Mis à jour il y a environ 2 heures

Place Kléber Manifestation Strasbourg: Contre les frappes sur Gaza

Une trentaine de personnes se sont réunies hier à 18 h, place Kléber, à l’appel de l’Union juive française pour la paix (UJFP) et du collectif judéo-arabe et citoyen pour la paix (CJACP) afin de dénoncer les frappes israéliennes sur Gaza. Ils n’étaient pas très nombreux, devant l’entrée de la Maison-Rouge, mais leurs slogans scandés dans un porte-voix ont retenu l’attention des passants.

Ils ont suscité des témoignages de sympathie ou de franches réactions d’hostilité.

« Israël, c’est un pays formidable, c’est la seule démocratie de la région ! » s’emportait une femme qui tentait, en vain, de faire taire les « Palestine vaincra, Israël assassin ».

Jean-Claude Meyer, l’un des organisateurs de la manifestation, a longuement pris la parole, reprenant le fil de l’histoire depuis 1948 jusqu’à la mort mercredi du chef militaire du Hamas, Ahmad Jaabri, dans un bombardement israélien. L’UJFP et le CJACP y voient des raisons « purement électoralistes » et craignent une escalade de la violence.

Les associations réclament surtout « la fin du blocus de Gaza, ce territoire-prison à ciel ouvert où 1,5 million d’habitants survivent difficilement ». Selon elles, l’attitude passive de l’Europe et du gouvernement français témoigne de leur « complicité honteuse » avec Benyamin Netanyahou dont ils réclament la traduction « devant le tribunal pénal international ».

Suite du papier F2C

Prenons, comme exemple, ce que les Dernières Nouvelles d’Alsace publient ce vendredi 16 novembre dans les pages internationales.

En une, un petit encart avec une photo de fumée au-dessus de Gaza, un titre: Gaza, escalade dangereuse, et cette présentation déjà biaisée qui parle de “conflit israélo-palestinien“, qui laisserait supposer qu’on a affaire à deux États, (comme la France et l’Allemagne, autrefois) alors qu’il n’y a qu’un État qui occupe presque tout le territoire du peuple palestinien, et ce, depuis l’origine, en 1948. Et de l’autre côté, la petite Cisjordanie qui est le fief de la prétendue Autorité palestinienne, qui en a si peu que même son “président” (illégal depuis 3 ans et quasi marionnette des USA et d’Israël) doit demander aux occupants l’autorisation de se déplacer pour aller à sa banque…

Les médias nous bourrent le crâne depuis des années d’un fantomatique “processus de paix” qui serait en panne et qu’il faudrait réanimer, alors qu’il n’y a ni paix ni processus depuis longtemps. Tot ce verbiage sert à couvrir la lente mais sûre progression de l’emprise juive-israélienne sur la Palestine

La réalité du terrain, observable sur les cartes, c’est que depuis 1948, en passant par 1967, et depuis, et sous nos yeux encore, l’État sioniste procède méthodiquement à l’épuration ethnique de la Palestine, un sociocide, selon une juste terminologie, qui, selon les moments, peut consister en meurtres de masse, en meurtres ciblés (comme l’exécution extra-judiciaire du dirigeant militaire du Hamas ou de Cheik Yassine), en déportations, en mesures destinées à rendre la vie des Palestiniens impossible pour qu’ils s’en aillent d’eux-mêmes, (le mur, les barrages, les prisons, le vol de l’eau, etc). A chaque moment, l’État d’Israël réalise le projet du mouvement sioniste international depuis sa création à la fin du 19e siècle.

Israël n’a en réalité aucune intention de laisser place à un État palestinien à ses côtés, fut-il microscopique. Tout au plus, quelques bantoustans-confettis, sous contrôle, là où la densité de population palestinienne rend son contrôle militaire direct impossible, comme c’était le cas lorsque 500 Juifs, protégés par des milliers de soldats, colonisaient le territoire de Gaza au milieu de 1,5 million de Gazaouis. C’est pourquoi Ariel Sharon avait préféré faire évacuer ce territoire.

Toute la page 2 du Journal est consacré au nouvel épisode de l’agression israélienne.

Deux photos prétendent à une pseudo objectivité “L’escalade de la violence” est le titre qui renvoie dos à dos l’agresseur et l’agressé, l’occupant et l’occupé) balancée en présentant, à gauche, une “habitation endommagée par une roquette palestinienne” (il y a, produit par le souffle de l’explosion, autant de désordre dans la salle à manger montrée que celui après une perquisition de la police française…).

A droite, au contraire, “Des Palestiniens tentent de dégager une personne ensevelie après un raid israélien“.

Du désordre à ranger, un peu de ménage à faire (rarement des tués ou blessés et peu) et, de l’autre côté, un mort, tout est dit.

Certes, et c’est tant mieux, car tout peuple occupé a le droit légitime et reconnu légalement, de se défendre contre l’occupation, les tirs des organisations islamistes et des autres, laïques et progresssistes, semblent plus précis, et le matériel est plus performant puisqu’ils réussissent à atteindre la banlieue de Tel-Aviv.

Rappelez vous aussi que les résistants à l’occupation nazie étaient eux-aussi qualifiés de “terroristes“, (de même les dirigeants juifs sionistes de Stern et Irgoun, avant 1948) par les hitlériens et leurs collabos français.

Mais qui peut croire que le peuple palestinien, et les Gazaouis en particulier, dans leur prison à ciel plombé, qui subissent un blocus, aérien, maritime, terrestre inhumain, comme les Juifs jadis dans le ghetto de Varsovie, seraient capables de menacer la sécurité d’Israël, une superpuissance militaire qui outre ses chars ses avions, ses centaines de milliers de réserviste surentraînés un mois par an jusqu’à cinquante cinq ans, possède 250 têtes nucléaires avec les moyens de détruire tout le Moyen-Orient et plus si nécessaire?

Le vocabulaire des DNA, comme de la plupart des médias, est tout à fait inapproprié. Ainsi parler de “flambée de violences“, c’est comme si le Journal traitait d’incidents dans les fameux “quartiers sensibles“.

Alors qu’il s’agit, du côté des agresseurs israéliens, d’une nouvelle série de frappes planifiées depuis longtemps, à visée électorale, pour affaiblir les Palestiniens (le Hamas surtout) et renforcer la victoire prévue de la coalition droite-extrême-droite qui dirige déjà le pays et qui est critiquée de plusieurs côtés, à sa droite et à sa gauche, sans même parler des demi citoyens Palestiniens d’Israël ou des Bédouins dont les villages sont détruits, comme à Al Arakib, 15 fois déjà, et qu’ils veulent regrouper, comme au temps de l’Algérie “française” dans quelques points forcés du “Negev”,le Naqab.

Tout le monde sait, mais les médias ne le disent pas, que la “sécurité” des habitants du sud d’Israël, et d’ailleurs, ne sera assurée que lorsque ce pays aura évacué tous les territoires occupés depuis 1967, la Cisjordanie, Jérusalem-Est, Al Qod, (capitale de la Palestine), le plateau syrien du Golan ainsi que mis fin au blocus de la bande de Gaza.

Israël doit stopper toute colonisation et rapatrier les 500 000 colons juifs des territoires volés à la Palestine. Le droit au retour des Palestiniens, ou une indemnisation juste, doit leur être accordé. Les milliers de prisonniers palestiniens, dont des enfants, en Israël doivent être libérés. Il faut stopper la judaïsation de Al Qod qui vise à modifier la démographie au détriment des Palestiniens.
Et tout de suite il faut qu’Israël mette fin à son agression contre Gaza.

Enfin, les responsabilités de la France et de l’Europe, comme celle des USA est grande. Qu’ils cessent de fermer les yeux sur la politique criminelle de l’État-voyou. Qu’ils exigent qu’il respecte la centaine de résolutions de l’ONU et du Conseil de sécurité.

Que l’Europe cesse de tolérer les importations “israéliennes” de produits volés aux territoires occupés. Que l’aide financière, économique, culturelle, militaire des États dits démocratiques pour Israël s’arrête.

Non! Israël n’est pas “la seule démocratie” eu Proche Orient. Cet État pratique, outre l’occupation du territoire palestinien, l’apartheid contre ses propres ressortissants non juifs et laisse se développer un racisme anti Africains.

Enfin, il faut mettre fin à la confusion intéressé des sionistes qui comme Netanyahu, se proposent de protéger les citoyens français-juifs! De quoi il se mêle? C’est cela qui est responsable d’une nouvelle forme d’antisémitisme dans le monde.

Et Hollande a eu tort d’aller à Toulouse avec ce Netanyahu, criminel de guerre à déférer au TPI, et avec le CRIF, alors que cet individu confond sciemment juif, sioniste, israélien, ce qui produit de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme, dangereux pour les Juifs du monde comme pour ceux d’Israël qui souhaiteraient pouvoir rester au Moyen-Orient dans un nouveau cadre démocratique fondé sur l’égalité de tous-tes les citoyens-nes.

Un appel de Chomsky et les “GAZA Huit” qui accusent la manière d’informer des médias officiels et recommandent -dernier paragraphe-:

Nous tenons à exprimer notre indignation face à la couverture médiatique répréhensible de ces actes au grand public par les médias. Nous appelons les journalistes à travers le monde qui travaillent pour les médias corporatifs de refuser d’être les instruments de cette politique systématique de dissimulation des faits. Nous appelons les citoyens à s’informer par des médias indépendants, et d’exprimer leur opinion par des moyens auxquels ils ont accès.

L’article /appel a été signé par:
Hagit Borer, U.K.
Antoine Bustros, Canada
Noam Chomsky, US
David Heap, Canada
Stephanie Kelly, Canada
Máire Noonan, Canada
Philippe Prévost, France
Verena Stresing, France
Laurie Tuller, France