Manuel Valls et Mgr Grallet rassurent les chrétiens, et énervent les laïques…

Une trahison “socialiste” de plus

Deux sabres, un goupillon, sur cette photo

le-ministre-de-l-interieur-manuel-valls-a-assure-a-l-archeveque-de-strasbourg-mgr-jean-pierre-gralle christian lutz photo

Lu dans les DNA

En déplacement hier à Strasbourg, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a pris connaissance du dispositif policier prévu pour la Saint-Sylvestre. Il en a profité pour tordre le cou aux rumeurs portant sur une possible remise en cause du Concordat.

Pas de vacances pour les membres du gouvernement. Le président de la République a exigé de ses ministres qu’ils restent en alerte durant les fêtes de fin d’année. Manuel Valls a fait coup double en se rendant à Strasbourg en ce jour de la Saint-Etienne : après avoir endossé son costume de ministre à l’archevêché et à la préfecture, il a joué au touriste dans les allées du marché de Noël.

C’est la troisième fois en six mois que Manuel Valls se déplaçait à Strasbourg depuis son arrivée place Beauvau (*).

« Je m’étais engagé auprès de M gr Jean-Pierre Grallet à venir le rencontrer », a déclaré le ministre à sa
sortie de l’archevêché. Au cours d’un entretien qui a duré une trentaine de minutes, les deux hommes ont échangé sur les « relations de l’Eglise et de l’Etat » et sur divers « sujets de société ».

Manuel Valls a également rassuré l’archevêque de Strasbourg sur l’avenir du Concordat en vigueur en Alsace et en Moselle, et dont certains réclament de plus en plus vigoureusement l’abrogation.

« Il n’y a aucune inquiétude à avoir, a indiqué celui qui est également ministre des Cultes. La République est forte mais elle est fière aussi de son histoire. »

« La République est partout, dans tous les quartiers »

Au terme de cette conversation avec M gr Grallet, l’ancien maire d’Evry a descendu la rue Brûlée pour se rendre à l’hôtel du préfet.

Il a participé à une réunion d’une quarantaine de minutes animée par le préfet de Région Stéphane Bouillon, en présence du premier adjoint au maire Robert Herrmann, de l’adjoint en charge de la sécurité Olivier Bitz, du président de la CUS Jacques Bigot, du directeur départemental de la sécurité publique du Bas-Rhin Jean-François Illy, et de Lydia Pflug, vice-procureure de la République de Strasbourg.

Les discussions ont surtout porté sur le dispositif policier prévu à l’occasion de la nuit du nouvel an dans l’agglomération strasbourgeoise. Les forces de l’ordre seront, à l’instar des années précédentes, présentes en nombre sur le terrain pour dissuader et interpeller les fauteurs de trouble. « Je veux adresser un message à la fois de fermeté et de tranquillité à l’ensemble des habitants, a souligné Manuel Valls. La République est partout, dans tous les quartiers. » Comme lors des dernières Saint-Sylvestre, aucun chiffre ne devrait être communiqué quant au nombre de véhicules brûlés.

Le ministre a également pu faire le point sur la mise en place des zones de sécurité prioritaire – au Neuhof et à la Meinau –, et plus généralement sur la politique de lutte contre la délinquance menée à Strasbourg. Enfin,

Il a à ce titre tenu à « saluer le travail exemplaire » accompli localement par les différents services de l’Etat.

(*) Il est venu inaugurer l’allée des Justes le 22 juillet et la Grande mosquée le 27 septembre,
par Antoine Bonin, publié le 27/12/2012 à 05:00