boycott

reçu de Bordeaux:

“Dans notre beau pays où – paraît-il – la Justice serait indépendante de l’Exécutif, Montesquieu doit se retourner dans sa tombe girondine, car maintenant le Parquet, c’est à dire la ministre de la Justice, se comporte comme un émissaire d’un État étranger, en l’occurrence Israël.

En effet, c’est le procureur de la République de Bordeaux qui se met au service d’une organisation directement liée à Israël pour qualifier d’antisémitisme un appel au boycott de produits israéliens provenant illégalement – au sens du droit international – des colonies situées en Territoires occupés palestiniens et qui ont poussé grâce à l’eau volée aux Palestiniens, tels que les avocats Hass, les pamplemousses Carmel, les jus de fruits Jaffa, des tomates cerises,… lesquels produits sont présentés mensongèrement comme venant de divers autres pays … Il faut y ajouter les médicaments génériques Teva.

On peut se poser la question du rôle de la Préfecture de la Gironde quand on constate que les plaintes de consommateurs de Carrefour, lui-même plaignant, contre les atteintes à la lisibilité de ces produits restent sans suite, alors que les poursuites sont engagés contre – entre autres – une militante de la Ligue des Droits de l’Homme pour faire taire toute expression critique contre la politique coloniale et de terreur menée par l’Etat israélien.

Au nom de la sauvegarde de nos libertés de penser, de nous exprimer, de choisir nos achats en connaissance de cause, et tout particulièrement en solidarité avec la lutte du peuple palestinien contre l’occupant, des organisations de la société civile de toute la France, ont fait connaître leur volonté de venir à Bordeaux le jour de l’audience pour exiger la relaxe de ceux qui sont inculpés par un Etat accusé par l’ONU de crimes de guerre. Ce sera le 13 janvier 2010 à partir de 11 heures devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux, sur le Parvis des Droits de l’Homme, à côté de l’Ecole de la Magistrature. Venez nombreux, il en va de notre liberté.”

H.R.